Interview. Rophiel Essemou Mvouli : « Le slam interscolaire est un espace d’expression et un moyen pour dénicher les talents »

Vendredi 26 Avril 2024 - 14:21

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Le porte-parole des ateliers Styl’Oblique, Rophiel Essemou Mvouli, entend organiser, les 26 et 27 avril, la 13e édition de la manifestation culturelle dénommée « Le slam interscolaire (SIS), en vue d’initier les élèves à l’art oratoire et d’encourager la liberté d’expression. Dans un entretien, il nous parle de l’objectif de la compétition, de son déroulement et des critères de sélection des candidats.

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Pour quelles raisons organisez-vous le Slam interscolaire les 26 et 27 avril ?

Rophiel Essemou Mvouli (R.E.M.) : Le slam interscolaire a pour but d’initier les élèves à la pratique de l’art oratoire, en l’occurrence le slam. Cet exercice fait intervenir, entre autres aspects, la capacité de prendre la parole en public, de construire un discours cohérent et logique ainsi que la capacité à vaincre le stress.

L.D.B.C. : Quelles sont les conditions à remplir pour prendre part au SIS ?

R.E.M. : La participation est gratuite. Nous déposerons les dossiers d’inscription dans plusieurs écoles. Ce seront les responsables d’écoles qui prendront la décision de nous autoriser à travailler avec les élèves. Les écoles qui accepteront notre main tendue se verront affecter un coach. Cet entraîneur animera les ateliers d'écriture et de slam en prélude à la compétition.

L.D.B.C. : De façon concrète, comment se déroulera la compétition

R.E.M. : La compétition aura lieu les 26 et 27 avril à l’Institut français du Congo. Nous classerons les écoles en deux catégories : collège et lycée. Chaque catégorie passera par une phase éliminatoire. A l’issue des éliminatoires, certaines écoles seront retenues et d’autres éliminées. Le concours se poursuivra avec les demi-finales et la finale. En fin de compte, deux écoles seront sacrées championnes dans chacune des catégories.

L.D.B.C. : Pour cette 13e édition, quelles sont les attentes des organisateurs de la part des participants ?

R.E.M. : Pour cette 13e édition, nous nous attendons, comme chaque année, à une compétition de très haut niveau ainsi qu'à un public enthousiaste et généreux.

L.D.B.C. : Avez-vous un message à l’endroit des participants, des parents et des autorités ?

R.E.M. : Nous souhaitons que les participants de la 13e édition du SIS donnent le meilleur d'eux-mêmes. En outre, qu'ils fassent montre d'un fair-play sans faille. Qu’ils sachent également que dans toutes les compétitions, il y a forcément des gagnants et perdants. A ce sujet, les participants devront considérer le SIS comme un espace préparatoire permettant de devenir meilleur demain. Nous demandons aux parents de soutenir leurs enfants car la pratique du slam prépare leurs progénitures à la vie professionnelle. Nous convions les autorités, quant à elles, dans la mesure du possible, à assister, à encourager la jeunesse dans cette activité saine de l'esprit et à voir de leurs propres yeux comment nous contribuons à préparer les meilleurs citoyens. Évidemment, nous ne refuserons jamais l’expression de leur générosité.

L.D.B.C. : Votre dernier mot

R.E.M. : Le slam interscolaire se veut, au-delà de l’aspect compétitif, un espace d’expression pour les plus jeunes, mais également un moyen pour dénicher les nouveaux talents. Cette compétition culturelle permet de pérenniser le slam en initiant, dès le plus jeune âge, les enfants qui pourront faire la fierté de notre pays dans un futur proche. L'exemple le plus parlant est celui du slameur Black Panther.

Propos recueillis par Chris Louzany

Légendes et crédits photo : 

Rophiel Essemou Mvouli/DR

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