Diplomatie : IBK écourte sa visite à Paris suite aux attaques terroristes dans le nord du Mali

François Hollande a renouvelé son engagement aux côtés du Mali pour sa reconstruction, comme il s'y était engagé lors de la cérémonie d'investiture d'IBK en septembre dernier, à Bamako. Paris compte mettre l'accent sur le renforcement des capacités de l'administration et l'appui aux collectivités territoriales. Ainsi, sur les 280 millions d'euros que la France va engager sur deux ans au Mali, près de 30 millions d'euros de projets sont en cours d'exécution ou d'instruction sur ces deux secteurs.

François Hollande et IBK ont appelé à la solidarité et à la coopération entre les pays de la zone saharo-sahélienne, pour faire face à des enjeux communs en matière de sécurité, de gouvernance, de développement et de situation humanitaire. Ils ont convenu de conclure un accord de défense sur des bases renouvelées et de transparentes.

Face aux menaces terroristes au Mali, François Hollande et IBK ont souligné la nécessité de rester vigilant. « La menace terroriste a subi un coup d’arrêt avec l’intervention franco-africaine, mais elle peut chercher à se reconstituer et nous devons rester vigilants », ont indiqué les deux chefs d’Etat.

IBK a réitéré son vœu de faire de la réconciliation sa priorité : pour preuve, il a nommé un ministre de la Réconciliation nationale et du développement des régions du Nord.

Le président malien a dû écourter son séjour parisien suite aux troubles que vient de connaître le pays, frappé dans le nord par Aqmi, et pour faire face à la fronde des hommes du capitaine Sanogo à Kati, aux affrontements entre l'armée malienne et les rebelle du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

IBK a cependant confirmé sa présence au sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tiendra les 6 et 7 décembre à Paris.