Football : les Ponténégrins apprécient la nomination du nouvel entraîneur des Diables Rouges, Claude Le Roy

Le nouvel entraîneur des Diables rouges est accepté dans le milieu du football congolais. Pour les Ponténégrins, l’arrivée de cet expert du football africain, après avoir opéré au Cameroun, au Ghana, au Sénégal et en RDC, peut changer les choses.

Pierre Pongui, ancien sociétaire de l’AS Cheminot et de l’Étoile du Congo, avec le titre du meilleur buteur du championnat national en 1986, s’est dit surpris et ravi même si le nouveau locataire de l’équipe congolaise ne figurait pas dans la liste des 32 postulants au départ. « La nomination de Claude est pour moi une surprise et une joie parce que c’est un monsieur qui connaît le football africain. Il va apporter de bonnes choses au football congolais. Il est devenu comme un Africain car, son passage au Cameroun, au Sénégal, au Ghana et en RDC lui a permis de faire ressortir les joueurs qui étaient dans l’anonymat. C’est un grand entraîneur, qui a une bonne politique. Si le gouvernement met à sa disposition les moyens de sa politique il va découvrir les talents cachés au niveau national », a-t-il indiqué.

L’ancien entraîneur du club Africain de Pointe-Noire estime que ce qui est capital dans sa mission, c’est la formation de la base. « J’ai confiance en lui parce qu’il a l’expérience, et dans les pays où il est passé, il y a formé la base. Il doit circuler dans toute la République où se joue le championnat pour discerner les nouveaux talents. Le football congolais a beaucoup de potentialités. Qu’il forme sa base au niveau local, les professionnels viendront juste pour combler, c’est le seul conseil que je puisse donner à Claude Le Roy », a ajouté Pierre Pongui.

Joachim Ntsomi a également reconnu la valeur de l’entraîneur africain. « Claude Le Roy est un grand entraîneur qui a beaucoup œuvré dans les pays africains. Ce qu’il a fait dans les pays précités c’était par rapport à la base dont disposaient ces fédérations. Or le grand problème du football congolais est le manque d’une base constante. Nous formons notre base avec les joueurs de la diaspora. Ce qui met les entraîneurs en difficulté quelque soit leur politique. Le football congolais a des atouts, mais nous devons pérenniser notre base au niveau local pour faciliter le travail de l’entraîneur », a-t-il insisté. Selon lui, le Centre national de formation de football devrait service de base mais, malheureusement, les joueurs se volatilisent généralement après une saison.

Pour cet ancien sociétaire de l’Étoile du Congo, l’État devrait investir pour pérenniser la base des Diables rouges, alors que les joueurs de la diaspora devraient servir d’apport. « Je souhaite bon vent à Claude Le Roy. Il a du charisme. Qu’il fasse ce qu’il a à faire, nous attendons beaucoup de lui », a-t-il conclu.