Lycée de Vindoulou : les travaux vont bientôt démarrer

Le ministre a commencé sa visite dans les installations de la société Taman industries Limited pour constater la fabrication, par cette société, de cinquante mille tables-bancs commandées par le gouvernement en vue de renforcer les écoles publiques des départements de Pointe-Noire et du Kouilou. Après cette société, il s’est rendu sur le site qui abritera le lycée de Vindoulou, dans le quatrième arrondissement Loandjili.  Édifiant la presse sur quelques problèmes de ce site, Anatole Collinet Makosso a expliqué que cette visite n’est pas la première pour un membre du gouvernement, la toute dernière était celle qu’il a effectuée avec le ministre chargé des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala. «Il n’y a plus de litiges sur ce site,  les occupants anarchiques de ces lieux ont été préalablement avisés à plusieurs reprises.  Ainsi, le débat sur la propriété de ce site avait déjà été clos. Ce site est  du domaine de l’État, les travaux de construction du lycée de Vindoulou doivent démarrer bientôt. Le Premier ministre, chef du gouvernement, l’avait annoncé lors de la présentation de sa politique devant l’Assemblée nationale, conformément à la Constitution. Ce dernier se rendra sous peu sur ce site en vue de la pose de la première pierre de construction de ce lycée pour permettre aux entrepreneurs d’exécuter rapidement les travaux », a signifié le ministre.

Anatole Collinet Makosso a aussi mis en garde quelques familles récalcitrantes qui continuent de vivre illégalement sur ce site, en usant de quelques artifices dilatoires en vue de rendre responsable l’État congolais d’une occupation anarchique ou d’une violation de leurs droits. L’orateur a aussi déploré le comportement blâmable du président du tribunal administratif de Pointe-Noire. «Une dizaine de familles ne veulent pas quitter le site et  se sont rendues chez le président du tribunal administratif de Pointe-Noire qui n’est pas compétent en la matière. J’ai beaucoup d’estime et de respect pour les magistrats. Ce problème n’est pas de sa compétence mais de celui du juge de fond. Au lieu de faire comprendre le faux à la population,  habitants de ce site, le président du tribunal administratif de Pointe-Noire aurait, semble-t-il, pris une ordonnance de référer de maintien de ces derniers sur les lieux occasionnant ces récalcitrants de continuer d’occuper illégalement ces lieux », a regretté le ministre.