Consommation : destruction de près de 300 tonnes de poulets avariés par les services compétents

Ces poulets, en provenance de Turquie, comportaient des taches de sang. La date de production mentionnait le 6 juillet 2013, et la date limite de consommation était fixée au 6 janvier 2015. La SCAC les a déclarés impropres à la consommation après avoir observé une coloration suspecte. Elle a informé du problème son fournisseur et les différentes administrations de Pointe-Noire — l’hygiène, l’inspection vétérinaire du contrôle de qualité, la direction départementale de la Concurrence et de la répression des fraudes commerciales, l’environnement, la police administrative et les associations de consommateurs — en vue de leur destruction.

S’exprimant à cette occasion, Gaspard Massoukou, directeur départemental de la Concurrence et de la répression des fraudes commerciales de Pointe-Noire, a exhorté les opérateurs économiques de la ville à suivre l’exemple de la société Scac en déclarant elles-mêmes les produits de mauvaise qualité qui peuvent exister au lieu de les mettre frauduleusement en circulation dans les différents marchés de la ville.

« Il s’agissait d’une importation régulière de poulets faite par la société Scac, remplissant toutes les conditions nécessaires de vente. C’est après le dépotage des premiers conteneurs que la société elle-même a pu constater que ces poulets comportaient des anomalies dues aux mauvaises conditions de production en Turquie, pays de leur abattage, dues à la non-observation du processus de saignement de ces poulets. Selon les instructions du ministère du Commerce et des Approvisionnements, ces poulets ont été déclarés impropres à la consommation à la suite de plusieurs examens effectués dans les laboratoires de Pointe-Noire, de Brazzaville et de Kinshasa », a-t-il expliqué.

Le président de l’Association de défense des droits des consommateurs du Congo, Jean-Claude Mabiala, s’est félicité de la bonne collaboration entre la société Scac et les administrations publiques dans cette opération. « Cette destruction de poulets contribue à protéger l’ensemble des milliers de consommateurs à Pointe-Noire et à travers l’ensemble du territoire national », a-t-il déclaré.

Rappelons que cette opération obéit au décret présidentiel qui stipule que les produits saisis par l’un des services compétents doivent être détruits par une commission composée des représentants interministériels.