Recherche scientifique : six grands défis à relever pour développer le secteurLundi 2 Juillet 2018 - 12:45 Le ministre de tutelle, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a énoncé, le 30 juin à Brazzaville lors de la journée de la renaissance scientifique, quelques challenges qui occupent une phase décisive dans le développement de ce domaine.
Dans son message de circonstance, le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique a fait savoir que le Congo a réalisé des progrès considérables dans le secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, grâce aux résultats de la recherche scientifique. Ces exploits, selon Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, portent, entre autres, sur le développement et l’appropriation des techniques améliorées de production végétale ; des élevages non-conventionnels ainsi que des méthodes de lutte contre les principaux bioagresseurs des plantes cultivées. Mais au-delà de tout, a-t-il expliqué, des défis majeurs sont encore de taille. Ils portent essentiellement sur l’élaboration de la stratégie et la politique de la science, la technologie et l’innovation avec l’appui de l’Unesco; la mise en œuvre du plan directeur de la recherche agricole avec l’appui de la FAO. A ces engagements, doivent être ajoutés l’équipement des différentes structures de la recherche et de l’innovation ; l’amélioration de la condition sociale des corps de la recherche et l’innovation ; la dynamisation et le développement de la coopération scientifique et technique ainsi que le recrutement des jeunes chercheurs devant prendre la relève du secteur. « Depuis deux décennies, le Congo s’est engagé dans la réforme profonde de son cadre institutionnel et de gouvernance des sciences, technologies et innovation. Cette démarche prospective et stratégique a abouti à la réforme du schéma institutionnel avec la création et l’opérationnalisation de quatre instituts nationaux de recherche. Il s’agit de l’Institut national de recherche agronomique, l’Institut national de recherche forestière ; l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles et celui de recherche en sciences de santé », a souligné Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou. D’autres centres de recherches, a précisé le ministre, sont en voie d’être construits en vue d’en faire des instituts nationaux de recherche. Instituée au Congo depuis août 1977, a rappelé le ministre, la journée de la renaissance scientifique vise quelques objectifs fondamentaux. Il s’agit, entre autres, de donner à la science et à la technologie la place qu’elle mérite ; de défendre la science et la technologie et promouvoir les scientifiques de talent. Lors des festivités, un focus a été organisé à l’occasion duquel plusieurs thématiques ont été développées par des experts et chercheurs congolais. Les principaux thèmes ont porté sur le rôle des énergies renouvelables pour le développement de l’agriculture au Congo ; l’agriculture congolaise face aux effets des changements climatiques ; l’amélioration et la conservation de la fertilité des sols au Congo. À cette occasion, le Premier ministre a primé vingt-six chercheurs qui se sont illustrés dans la recherche. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :1-Une vue des officiels lors de la cérémonie/Photo Adiac
2-Clément Mouamba (en tenue de chercheur) visitant les stands à la cité scientifique ex-Orostom /Photo Adiac Notification:Non |