Lutte contre le VIH/sida : l’Onusida réfléchit sur de nouvelles stratégies de communication

Au cours de la rencontre, les chargés en communication du Centre d’information des Nations unies, du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), de l’Unesco, de l’OMS, du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) et d'autres institutions concernées, ont pris tour à tour la parole pour expliquer les difficultés qu’ils rencontrent souvent dans l’exercice de leurs fonctions, et proposer de nouvelles stratégies de travail afin d’accroître la sensibilisation à la prévention du VIH/sida.

« Nous sommes en train de répertorier un certain nombre de difficultés que les activités d’appui au comportement rencontrent à travers la communication, et de voir, avec le gouvernement congolais, comment y faire face pour aller toujours de l’avant dans la lutte contre le sida. Nous souhaitons aussi que les chargés en communication s’impliquent un peu plus pour passer de la communication informationnelle à une communication autour du changement de comportement », a indiqué le coordonnateur de l’Onusida, Kizito Nsarhaza Bishikwabo.

Abordant l’épineux problème de la rupture des antirétroviraux, Kizito Nsarhaza Bishikwabo a rappelé les efforts entrepris par le gouvernement, à travers la mise en place d’une réforme dans le secteur de la santé en vue de répondre aux problèmes liés à la rupture des ARV et à d’autres difficultés. « L’Onusida ainsi que les différentes agences des Nations unies sont là pour appuyer le gouvernement. Nous sommes en train de mettre la lumière sur cette question et de connaître la source même des problèmes. L’effort consiste maintenant à se concentrer sur la manière de trouver une solution », a-t-il indiqué.

L’Onusida, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre d’appui au ministère de la Santé, et le CNLS dans la mise en œuvre que le gouvernement a choisie. « De l’autre côté, nous travaillons en étroite collaboration avec le réseau des personnes vivant avec le VIH. Nous avons même été impliqués dans la médiation que la première dame a menée et nous avons apporté notre appui sur le plan technique », a précisé Kizito Nsarhaza Bishikwabo.

Par ailleurs, l’Onusida estime que les campagnes de sensibilisation soutenues par l’éducation et l’accès aux sources d’informations sont indispensables pour réduire la prévalence du VIH/sida.