Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Mise au pointMercredi 15 Octobre 2014 - 9:27 Il semblerait, si l’on en croit du moins les remarques qui remontent de temps à autre vers nous, que la liberté de ton dont témoigne cet éditorial quotidien ne plaise pas à tout le monde. Dans la majorité comme dans l’opposition, au sein du gouvernement comme dans diverses administrations, d’aucuns s’inquiètent apparemment que de simples journalistes s’érigent en donneurs de leçons. Toutes opinions confondues, ils semblent considérer que nous sortons du cadre professionnel qui est le nôtre et que nous devrions nous en tenir strictement à la narration des faits constituant l’actualité quotidienne. Rappelons à ceux qui émettent ces critiques que dans toute démocratie qui se respecte, les médias, et tout particulièrement la presse écrite, ont un rôle essentiel à jouer. Non seulement il leur incombe de rendre compte avec précision des mille et un évènements, petits ou grands, qui font l’actualité quotidienne, mais encore il leur revient de relayer les opinions de celles et ceux qui jouent un rôle sur la scène publique. Ce qui ne les empêche nullement de juger les acteurs et les faits à partir de leurs propres convictions. Premier et seul quotidien du Congo, du moins pour l’instant, Les Dépêches de Brazzaville ont une responsabilité particulière à assumer : celle de rendre compte de l’actualité dans tous les domaines avec le plus de précision possible tout en donnant la parole, sans la déformer, aux leaders d’opinion qui font la richesse de la société civile. L’écrit ayant, quoi que l’on dise dans le monde très électronique où nous vivons, une influence qui ne faiblit pas, il leur revient de faire en sorte que la vision projetée du Congo soit une vision aussi juste, aussi précise, aussi équilibrée que possible. Alors que notre pays s’interroge sur les réformes intérieures qui lui permettront d’accélérer sa marche vers le développement durable, il est plus nécessaire que jamais de respecter les règles qui ont fait de notre quotidien l’un des moyens d’information les plus sûrs, les plus objectifs de cette partie du continent. Et c’est pourquoi les remarques peu amènes, désagréables même, entendues ici et là, ne nous feront pas dévier d’un pouce de la voie que nous suivons depuis maintenant dix-huit ans.
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |