Santé publique : un nouveau statut pour le Laboratoire national

Une fois ce dossier validé par l’autorité compétente, cette qualification offrira à cette structure la possibilité d’intégrer tous les réseaux d’instituts nationaux et de laboratoires qui existent à travers le monde. Ainsi donc, le domaine de la recherche de la maladie et de la surveillance épidémiologique qui intéresse le domaine de la santé publique s’amplifiera également au niveau national. La mutation de cette structure aidera aussi au renforcement du plateau technique de la biologie médicale et surtout moléculaire.

« Une fois ce statut acquis, cela aura un impact sur la formation de nos étudiants. Car si nous n’avons un accord avec d’autres universités, nous ne pouvons pas former de manière assurée tous nos étudiants. Aujourd’hui, le monde travaille en réseaux. Nous allons donc intégrer le système du réseautage pour avoir accès aux nouvelles technologies », explique Étienne Mokondji-Mobé, directeur de la biologie médicale. Par ailleurs, le conseil d’administration a déploré la baisse du budget  du Laboratoire national de santé publique qui actuellement se chiffre à 1,6 milliard FCFA contre 1,7 milliard FCFA l'an passé.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Jean-Philippe Ngakosso, a instruit le directeur général du Laboratoire national de santé publique d’exécuter avant la tenue de la prochaine session du conseil d’administration toutes les délibérations et recommandations prises.

Rappelons qu’hier Institut Pasteur et actuellement Laboratoire national de santé publique, cette infrastructure connaîtra à la longue de nombreuses mutations qui contribueront à l’amélioration du travail sur le terrain.