Développement économique : la cosmétique congolaise se dote d’un cadre de travail

Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers du Congo, et président de Cosmetic Congo, et Jean Luc Ansel, directeur général de Cosmetic Valley France et Cluster France, ont paraphé le protocole d’accord qui vise entre autres la sauvegarde de la biodiversité, des savoirs et savoir-faire traditionnels en procédant au Congo à un recensement des plantes congolaises pouvant être utilisées en cosmétique. Cet accord vise aussi le développement des activités économiques locales basées, soit sur l’utilisation traditionnelle en cosmétique des plantes du Congo, soit sur la recherche de principes actifs issus de plantes préalablement sélectionnées. Le protocole valable pour une durée de trois ans va, en outre, favoriser le partenariat scientifique, le transfert de technologies entre les instances liées à la recherche et le recours à l’information scientifique prioritairement pour l’accès au laboratoire avec les deux clusters.

Dirigé par Jean Luc Ansel, Cosmetic Valley, pôle de compétitivité français, est chargé de développer les liens entre la recherche privée et la recherche publique. Cette industrie de la cosmétique basée en France est le premier centre de ressources mondiales de la parfumerie-cosmétique. Rappelons par ailleurs que Cluster France est une association dont le rôle est de regrouper les clusters et grappes d’entreprises et pôles de compétitivité.

En marge de la signature de l’accord, l’assemblée générale constitutive de Cosmetic Congo a mis en place la structure cosmétique locale composée de chercheurs, tradi praticiens, industriels botanistes…. Cette association a pour but de développer la cosmétopée au Congo. Le groupement d’intérêt économique va ainsi permettre de valoriser les pratiques et savoir-faire dans le domaine de la cosmétique pour en faire des opportunités au Congo.