L’Afrique plus que jamais déterminée à marquer l’Expo 2015

Parmi les 143 pays qui, à ce jour, ont annoncé leur participation à l’Exposition universelle que la capitale économique abritera du 1er mai au 31 décembre l’an prochain, il y a une forte majorité de pays africains.  Le dernier à s’inscrire est la République du Soudan, qui l’a fait mardi 4 mars. Dans sa lettre de participation, le gouvernement de Khartoum annonce avoir également désigné son commissaire à l’exposition. Le pays, quoique souffrant de stress hydrique prolongé, est éminemment agricole ; son stand s’insérera dans les activités de l’agriculture.

C’est pourquoi le thème général de l’exposition devrait lui parler, tout comme aux autres pays qui ont adhéré à l’idée de créer un espace d’échange et de visibilité autour de : Nourrir la planète, énergie pour la vie. La quasi-totalité des pays de la sous-région d’Afrique centrale disent qu’ils enverront une délégation et animeront des stands à cette manifestation qui est à mi-chemin entre l’économique, l’innovation technologique et la culture.

Un pays comme l’Angola annonçait récemment qu’il viendra à Milan pour y montrer le savoir culinaire ancestral de ses traditions. Son pavillon sera en matériaux locaux angolais, représentation fidèle, a assuré son ministre de la Culture, des scènes de vie typiques de l’Angola. À rappeler par ailleurs que la République du Congo fait partie des tout-premiers à s’être inscrits, et à avoir nommé son commissaire d’exposition.

Des incertitudes ont failli régner sur la tenue de l’événement, mais elles ont toutes fini par être dissipées. Si, affirment les organisateurs, il ne fait plus de doute que des pays comme la République centrafricaine en proie à une instabilité depuis près d’un an ou le Mali ne retiennent pas réunies les conditions de leur participation, en raison de situations intérieures instables, tous les autres viendront à Milan.

En outre, le changement d’équipe gouvernementale à Rome ne devrait pas non plus avoir d’impact négatif sur l’exposition. Le nouveau premier ministre italien, Matteo Renzi, a confirmé les engagements financiers pris par ses prédécesseurs, et assuré que l’État ferait sa part pour que la réussite de l’exposition soit un succès dont les retombées et bienfaits seront pour toute la nation italienne.