Opinion

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Etat de droit

Lundi 18 Avril 2016 - 19:00

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Disons-le sans l'ombre d'un doute même si cette vérité ne plait pas à certains, le gouvernement congolais a eu raison de tout mettre en oeuvre pour que la paix revienne au plus vite dans cette partie du département du Pool où le Pasteur Ntumi et ses miliciens tentent à nouveau de faire régner la terreur. S'il ne l’avait pas fait rapidement il aurait exposé les populations aux pires exactions, aux pires violences, aux pires crimes et le peuple congolais dans son ensemble ne le lui aurait sûrement pas pardonné.

L'histoire est là, en effet, pour démontrer de façon accablante que seule la force permet de neutraliser des hommes dont le mépris de la vie est absolu et dont le fanatisme n'a pas de limite. Nous en avons eu la preuve lorsque, les "ninjas" du même "Pasteur" semèrent la mort en 1998 et 1999 dans les quartiers sud de Brazzaville, provoquant la fuite éperdue de centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants dont beaucoup ne revinrent pas de cet exode.

Ce qui s'est passé à Bacongo, à Makelekele, à Diata dans la nuit du 3 au 4 avril et ce qui se passe aujourd'hui dans les districts de Vindza et Mayama  n'est pas autre chose qu'une entreprise terroriste visant à déstabiliser une nouvelle fois le Congo. Il convient évidemment d'y mettre fin dans les délais les plus brefs en usant de la force avec toute la maîtrise nécessaire, mais aussi avec une détermination sans faille. Et c'est bien ce que fait l'Etat.

Le temps viendra où la justice se prononcera en toute indépendance sur les faits qui se déroulent sous nos yeux, s'attachera à démêler le vrai du faux, jugera en toute impartialité les auteurs des crimes qui ont été commis, dévoilera le visage de ceux et celles qui en furent les complices, bref appliquera l'Etat de droit. Mais en attendant souhaitons que la force publique continue sans faiblir à restaurer la paix civile partout où elle est menacée.

S'il est une attente majeure du peuple congolais à l'orée du premier quinquennat de la nouvelle République c'est bien celle-là qui s'impose de façon évidente, n'en déplaise aux bonnes âmes qui sous-estiment - sans arrière-pensées espérons-le -la capacité de nuisance des terroristes à l'oeuvre chez nous comme partout ailleurs dans le monde.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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