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Éditorial

Pionnier

15-10-2025 17:45

C’est une évidence. Les compétitions de volleyball regroupant les sélections nationales d’Afrique centrale sont très rares. Mais la voie empruntée par le Congo, pays pionnier qui a abrité du 28 septembre au 2 octobre le tournoi de relance, augure des lendemains meilleurs.

Les championnats d'Afrique des nations de la zone 4 suivis dans les moindres détails par la Fédération internationale de volleyball étaient qualificatifs à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) et visaient à reconquérir des points pour améliorer le classement mondial des nations engagées.

Les volleyeurs d'Afrique centrale ont enfin trouvé un cadre idéal pour montrer l'étendue de leur talent et mieux affûter leurs armes. Le Cameroun, qualifié à la phase finale de la CAN, y voit déjà un moyen pour préparer les grands rendez-vous planétaires comme la Coupe du monde 2028.

La page de cette première expérience est désormais tournée. Le plus dur consiste maintenant à inscrire ces championnats dans la durée. Et le plaidoyer des athlètes pour que cette initiative qui a pris corps dans notre pays soit pérennisée revêt dès lors tout son sens. Attendu que créer une compétition c’est bien, mais entretenir la flamme c’est mieux.

Le Congo dont la dernière participation à une compétition internationale remonte à 2019 pour les garçons et à 2015 pour les filles en tirera un très grand profit. Surtout que le volleyball congolais qui a beaucoup régressé a besoin de très vite se relever. Pour y arriver et gagner en maturité, il faut participer à des joutes internationales sans perdre de vue que la réussite dépend de la bonne préparation. Seul le travail paie !

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Créée en 1949 à Paris par Alioune Diop, la maison d'édition Présence Africaine célèbre ses 70 ans à Brazzaville cette semaine. Retrouvez l'ensemble des articles qui traitent de cette actualité.

La rédaction

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