Quand la vente par terre des denrées alimentaires est source de maladies !

Comme nous condamnons haut et fort les antivaleurs liés à un manque de civisme dans l’agissement de certains citoyens, nous ne devrons pas aussi laisser pérenniser cette sale attitude qui est en train de prendre de l’ampleur aux alentours de nos marchés et sur certaines places publiques de nos villes. Ces denrées alimentaires vendues à même le sol, qui sont entre autres les légumes, les poissons, les viandes, les fruits de volaille, les fruits de mer, les safous, les avocats, les riz, les tomates, les piments, les oignons, les poivres, les mangues, et autres causent des ennuis de santé aux acheteurs malheureux qui peuvent dans leur choix croiser un germe microbien.

Ces aliments sont facilement en contact avec certains parasites dangereux pour la santé humaine. Et par malchance l’acheteur qui les consomme peut aussi facilement être contaminé. En vérité, à première vue, tout acheteur de ces aliments ne mesure pas le risque qu’il prend en allant les consommer, mais ne se rendra compte qu’après certains diagnostics dès qu'il tombe malade. Donc l’acheteur et consommateur de ces aliments-là sont rarement à l’abri de toute cette kyrielle de maladies provenant des aliments vendus par terre. Le plus souvent, on est surpris par certains symptômes fréquents, à savoir les crampes d’estomac, les fièvres intermittentes, les diarrhées, les nausées, les vomissements et autres. Ces agissements interpellent les agents des services d’hygiène générale et surtout les responsables des comités de marché, car que ce soit dans des marchés de Brazzaville ou de Pointe-Noire ou encore de l’intérieur du pays, cette pratique se passe au su et au vu de tous.

Ce phénomène interpelle à la fois la population elle-même, les autorités et les associations de défense des droits des consommateurs. D’où la nécessité des grandes campagnes de sensibilisation de la population entendue ici vendeurs et acheteurs sur les méfaits de ces agissements qui semblent prendre une ampleur dangereuse. Cette pratique pose là, un réel problème d’hygiène alimentaire, car l’aliment vendu à même le sol est déjà, que l’on veuille ou non, souillé par des germes microbiens. Oui les vendeurs qui adorent cette pratique nous parleront peut être du lavage de ces produits avant toute vente. Mais lorsqu’on observe l’eau utilisée par certaines vendeuses de légumes, elle est très impure, non potable, donc susceptible de contenir des germes microbiens.

Ces aliments vendus par terre ouvrent la porte à plusieurs pathologies dont les plus récurrentes sont : le choléra, la typhoïde, les amibes et vers intestinaux, les maladies pulmonaires, etc. Certains de ces vendeurs et vendeuses confondent « saleté » et « microbe ». Pour eux un petit coup de balai suffit pour éloigner le microbe de l’aliment, et pourtant celui-ci n’est toujours pas loin de nous, en dépit de toute bonne apparence. Quelle erreur ! Ces pratiques réelles qui frisent l'incivisme sont à corriger.    Soyons tous à tous les niveaux les défenseurs de l’hygiène alimentaire.