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Voyous

Mardi 12 Juillet 2016 - 13:24

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Aux voyous - car ce sont bien des voyous - qui s'en prennent à des proches du chef de l'Etat pour tenter de voler le Congo et asphyxier financièrement les Congolais, il convient de dire avec autant de force que de détermination qu'ils n'ont aucune chance d'atteindre leurs objectifs. Peut-être parviendront-ils quelque temps encore à faire illusion en incitant de grands médias étrangers à dire ou écrire que leur cause est juste, mais inévitablement, un jour prochain, ils se verront contraints de reconnaître publiquement leurs fautes.

Que cela plaise ou non à ceux qui tentent de mobiliser en leur faveur les juges de pays lointains qui n’ont bien évidemment aucune connaissance de ces litiges, la vérité finira par s’imposer. Le temps n’est plus, en effet, où l’on pouvait impunément se retourner, comme au temps de la colonisation, vers des tribunaux étrangers pour obtenir des décisions sans lien avec la réalité des faits et contourner ainsi le droit de pays que l’on tente de dépouiller de leurs biens  par tous les moyens possibles  imaginables.

Le Congo, n’en déplaise à ses détracteurs de moins en moins nombreux, est un Etat de droit. S’il ne se pose pas en modèle comme le font nombre de pays de l’hémisphère nord dont la justice n’est pourtant pas exempte de fautes et d’errements divers, il respecte les règles du droit international et, notamment, du droit qui régit les relations économiques et financières en Afrique. Créée en 1993 l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires, qui réunit dix-sept Etats, a mis en place un dispositif juridique qui a créé une véritable communauté.

C’est à ce dispositif contraignant que tentent d’échapper aujourd’hui les voyous dont il est ici question. Mais tout comme les « fonds vautours » qui pillèrent l’Afrique pendant de longues années et qui devront un jour, n’en doutons pas,  répondre de leurs crimes devant des juridictions internationales, ils paieront tôt ou tard au prix fort les vols commis chez nous comme ailleurs au lendemain des indépendances. Au-delà du mépris du peuple congolais qu’elles traduisent les actions menées à ce titre aux Etats-Unis ou en Europe ne sont pas autre chose, en effet, qu’un rejet du droit qui ne saurait être toléré et qui, on peut en être sûr, ne le sera pas.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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