Forum panafricain sur les TIC

Le Burkina Faso se distingue de nouveau dans ce qu’il est convenu d’appeler la lutte pour le développement du continent africain. En effet, le Forum panafricain sur le partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication est un fleuron en la matière en ce sens qu’il a pour but de permettre que les opportunités des données numériques soient exploitées pour la croissance et la sécurité du continent.

C’est ainsi que se tiendra à Ouagadougou les 11 et 12 octobre 2013 la quatrième édition de cette grand-messe avec le soutien de l’Union internationale des télécommunications (UIT), où l’on évoquera le partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Il faut avouer qu’en matière de nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’Afrique n’est pas restée en marge. Ainsi ce forum s’inscrit-il dans la politique d’appui aux gouvernements africains qui consacrent de grands efforts à la recherche des solutions les plus appropriées pour accélérer leur développement. En cela, les résolutions prises par une grande majorité des États peuplant notre planète lors du sommet mondial sur la société de l’information à Genève en 2003 n’ont pas été oubliées, qui consacraient les TIC comme puissant outil susceptible d’aider les pays en développement pour une fourniture plus efficace de services publics de meilleure qualité et plus faciles d’accès et, en même temps, renforcer leurs capacités et leur compétitivité et accroître la transparence et la bonne gouvernance.

S’exprimant au nom de tous, le sommet de Genève martelait : « Nous, représentants des peuples du monde, réunis à Genève du 10 au 12 décembre 2003 pour la première phase du sommet mondial sur la société de l’information, proclamons notre volonté et notre détermination communes d’édifier une société de l’information à dimension humaine, inclusive et privilégiant le développement, une société de l’information dans laquelle chacun ait la possibilité de créer, d’obtenir, d’utiliser et de partager l’information et le savoir et dans laquelle les individus, les communautés et les peuples puissent ainsi mettre en œuvre toutes leurs potentialités en favorisant leur développement durable et en améliorant leur qualité de vie, conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations unies ainsi qu’en respectant pleinement et en mettant en œuvre la Déclaration universelle des droits de l’homme. »

Le Burkina Faso de Blaise Compaoré a trouvé un défi de plus à relever, d’autant plus que Genève invitait tous les États à partager les savoirs. Ainsi, à la faveur de son mandat à la tête du conseil consultatif du Partenariat multilatéral international contre les cybermenaces (Impact), le président du Faso accueillera le 10 octobre 2013 à Ouagadougou, en marge de ce forum, une rencontre internationale de très haut niveau sur le thème de la cybersécurité organisée concomitamment par l’UIT et UN-Global Impact.

Le quatrième forum, placé sur le thème « Données numériques pour le développement, Data4Dev », s’inscrit dans le prolongement des forums précédents et connaîtra à n’en pont douter une participation record d’hommes d’État, d’experts, de chercheurs, de praticiens des TIC, etc.

Raison toute trouvée pour y participer : partager les savoirs et donc contribuer à l’édification d’une société durablement mieux nantie pour s’acquitter des devoirs de notre millénaire pour un développement tous azimuts.