Environnement
L’ambassadeur permanent du Brésil à l’Unesco, Santiago Irazabal Mourao, qui préside la conférence générale réunie à Paris jusqu’au 24 novembre, a félicité, au nom de tous les États-membres, la réélection pour quatre ans et à une large majorité de la Française Audrey Azoulay, pour un second mandat qu’elle a souhaité tourné tout particulièrement vers l’éducation et la préservation de l’environnement.
Élue en 2017, Audrey Azoulay était seule en lice pour le nouveau mandat à la tête de l'Unesco et a obtenu 155 votes pour 165 votants (neuf contre, une abstention). « Je veux d'abord vous dire merci du fond du cœur, pour cette confiance si clairement exprimée », a déclaré la directrice générale, sous les applaudissements. Audrey Azoulay avait été élue en novembre 2017, après avoir été ministre de la Culture. Pour son second mandat, ... Lire la suite
L'Écosse vient de promettre un million de livres sterling (1,4 million de dollars) pour soutenir les victimes de catastrophes climatiques, devenant ainsi le premier gouvernement à délimiter des fonds pour compenser les pertes et dommages causés par le changement climatique pour les pays vulnérables dans le sud.
Malgré que le montant est faible, il s’agit d’un grand pas. « Bien que l'engagement du gouvernement écossais soit symbolique, car le montant est faible par rapport aux coûts des catastrophes en milliards de dollars par an, il a brisé le tabou de nombreux pays riches lorsqu'il s'agit de financer les pertes et dommages », a déclaré le conseiller principal de Climate Action Network-International, Harjeet Singh. Actuellement, le fardeau de l'indemnisation et de la réhabilitation pour les vies perdues et les dommages causés par le changement climatique induit ... Lire la suite
A quatre jours de la fin de la COP26, la société civile s'inquiète de la faiblesse des propositions sur la table alors que le fossé se creuse entre les paroles et les actions.
La société civile a accusé les gouvernements de refuser de faire face à la crise climatique, par conséquent, « les pays les plus pauvres du monde, les communautés continuent de souffrir alors qu'elles ont le moins de responsabilité dans sa cause », a déclaré le point de presse du Réseau Action Climat (CAN), qui a exigé que, « par responsabilité et solidarité, ces pays cessent de bloquer les progrès sur cette question et s'engagent à prendre des engagements et des actions concrets pour que Glasgow soit un succès ».
Grâce au briefing, l'on a appris que depuis la première COP, il y a 27 ans, il n'y a eu aucune mention des combustibles fossiles dans aucun texte de conférence. Une autre ... Lire la suite
Des thèmes tels que la finance, le genre, les jeunes et l'autonomisation dominent la 26e Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique, ou COP 26, de Glasgow en Ecosse, sans une discussion en deux semaines sur les systèmes alimentaires.
Alors que les dirigeants mondiaux et la société civile se retrouvent à Glasgow pour négocier le sort de la planète, laisser le sujet des systèmes alimentaires en dehors des négociations sur le climat met les deux programmes en danger, selon Ruth Richardson, présidente de la Global Alliance for the future de l'alimentation. Elle déplore l’absence des systèmes alimentaires des conversations sur le climat. « S’il y a eu des progrès dans l'introduction de l'agriculture, ce n’est certainement pas des systèmes alimentaires dans leur intégralité », a-t-elle déclaré. « Abattre la forêt tropicale ... Lire la suite
Une semaine après l’entame de la COP26 à Glasgow, en Ecosse, les représentants de la société civile ont appelé les gouvernements à prendre au sérieux le contenu des négociations et à présenter des propositions ambitieuses et concrètes pour faire avancer les discussions. Quelques extraits des intervenants.
Le directeur exécutif de Climate Action Network, Tasneem Essop : « La demande publique de responsabilité pour lutter contre la crise climatique augmente et les gouvernements ne peuvent plus ignorer le pouvoir du peuple. […] Une COP26 riche en déclarations et engagements climatiques grandioses mais faible en engagements réels, en particulier sur le financement, notamment le financement des pertes et dommages causés par le changement climatique ». D’où « un retour à la table à dessein pour finaliser un plan qui répond vraiment aux besoins des personnes ... Lire la suite
La 26e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP) bat son plein depuis le 31 octobre dernier. Les chefs d’État africains ont plaidé leur cause pour les promesses non tenues. Place aux financiers et négociateurs pour la suite à propos des moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le réchauffement planétaire, sous le regard critique des militants du climat.
Dans un pays réputé pour sa discipline du respect de la file d’attente, les participants ont attendu patiemment de passer leurs tests covid-19 tous les matins avant de venir assister aux grandes promesses tous azimuts.
Avant l'ouverture de la COP26 à Glasgow, au Royaume-Uni, les spécialistes de ce genre de rendez-vous entrevoyaient déjà une COP de plus pour rien. Mais à l'issue de la première semaine de négociations, le 6 novembre, le bilan se révèle plus mitigé. Entre engagements ... Lire la suite
Des militants de la société civile ont critiqué ce qu'ils appellent une « quasi interdiction » d'observer les négociations lors de la COP 26 à Glasgow, craignant que les observateurs ne soient à nouveau exclus des pourparlers.
La colère suscitée par un prétendu manque de transparence dans les négociations a augmenté en fin de semaine dernière, à Glasgow, en Ecosse, suite aux inquiétudes selon lesquelles seuls quatre observateurs de groupes environnementaux ont été autorisés à participer aux négociations à l’ouverture du sommet. « La quasi-interdiction de la présence d'observateurs dans les zones de négociation a maintenant été levée, mais nous continuons de recevoir des avertissements selon lesquels l'accès à la COP pourrait être suspendu pour les observateurs de la société civile et nous continuons à rencontrer des difficultés pour accéder à ... Lire la suite
Dans ses apports auprès des petits exploitants au Congo, Eco-Oil, répertoriée en tant qu’entreprise de développement durable, par une délégation conduite par son président Claude Wilfrid Etoka, participe à la 26e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.
Tel que l’a rappelé, à la séance plénière, le Chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo en l’occurrence, les principaux pays responsables des émissions de GES passées et donc des dérèglements climatiques actuels et ceux à venir accusent un retard abyssal sur la traduction de leurs engagements en termes de diminution concrète de leur empreinte carbone, ainsi que sur la cagnotte économique Nord-Sud de 100 milliards par an promise lors de la COP21 à Paris.
Pendant ce temps, sans attendre, l’Afrique a entrepris sa démarche dans le ... Lire la suite
En relayeur perpétuel du message « vert » du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, l’écrivain-chercheur congolais participe à la COP26 à Glasgow, en Ecosse. Il nous répond sur l’actualité de la déréglementation climatique.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Pourquoi votre présence à la 26e conférence annuelle de l'ONU sur le climat sous la présidence britannique ?
Michel Innocent Peya (M.I.P) : Participer au sommet annuel réunissant 197 nations pour discuter du changement climatique est devenu un rite. En appui de la vision verte du chef de l’Etat, il est devenu naturel de relayer cette constance en matière de changements perpétuels subis par la planète en général, plus particulièrement, dans la sous-région du Bassin du Congo. Et puis, pour ce rendez-vous à Glasgow, les participants prévoient d’examiner les progrès accomplis - ou ... Lire la suite
A Glasgow, en Ecosse, une liste de questions épineuses a été remise aux délégués de la COP 26, parmi lesquelles figurent celle-ci : les pays à faible revenu devraient-ils se voir refuser l'accès aux combustibles fossiles alors même que les pays les plus riches continuent de les exploiter ?
L'Europe et les États-Unis ont mené une charge à la Banque mondiale (BM) pour mettre fin au soutien de l'institution aux projets de combustibles fossiles alors que leurs propres économies continuent de dépendre fortement de sources d'énergie polluantes. Cette disparité a alimenté un débat sur la façon dont les institutions financières et les stratégies de développement devraient maintenir un rôle pour les combustibles fossiles - en particulier le gaz naturel - alors qu'elles cherchent à équilibrer les objectifs d'atténuation du changement climatique et d'accès à ... Lire la suite