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Regard sur les cinquante dernières années 1965-2015 2005 (55)

Jeudi 26 Janvier 2017 - 13:30

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À l’occasion de la célébration du 35ème anniversaire du PCT, le 31 décembre 2004, certains militants s’opposent à la liquidation de leur parti. Lekoundzou Itihi Ossetoumba, « l’inoxydable » et Gabriel Oba-Apounou sont les chefs de file de ceux qui s’opposent à la refondation, au centre des débats, depuis 2004. Lekoundzou appelle les militants à demeurer vigilants et à barrer la route aux fossoyeurs du PCT, « un patrimoine national » a-t-il dit. L’année 2005 sera, à n’en point douter, celui du débat au sujet de la refondation. C’est pendant cette foire d’empoigne qu’on apprend la nouvelle de la mort de Marie-Louise Djembo, madame Poto. Après le décès, le 2 décembre 2004, de Valentin Ambendet, frère-aîné du président Sassou Nguesso, la famille présidentielle enregistre un nouveau deuil, suite à la disparition à paris, le 12 janvier 2005, à l’âge de 82 ans de Marie-Louise Djembo, madame Poto, mère de l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou Nguesso.

Par décret présidentiel, du 7 janvier 2005, Isidore Mvouba, secrétaire général par intérim du PCT, est désigné au poste de Premier ministre, non prévu par la Constitution du 20 janvier 2002, qui institue un régime présidentiel dont l’exécutif est dirigé par le seul président de la République. C’est donc un Premier ministre non responsable devant le Parlement qui est nommé. Élu directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, le 2 septembre 2004, lors de la 54ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, tenue en septembre 2004 à Brazzaville et confirmé le 25 janvier 2005 par le Comité exécutif de l’OMS à Genève (Suisse), le Dr Luis Gomes Sambo (Angola) a pris ses fonctions, mardi, 1er février 2005, au siège de l’OMS pour l’Afrique, à Brazzaville. La passation de service entre lui et son prédécesseur, le Dr Ebrahim Malick Samba (Gambie), a eu lieu quatre jours auparavant.

Le président de la République française, Jacques Chirac est accueilli, le 4 février 2005, pour la troisième fois, à Brazzaville. Jacques Chirac avait déjà séjourné dans la capitale congolaise, en 1980, en qualité de maire de Paris et en 1996 comme chef d’État, puis, à l’occasion du deuxième sommet des chefs d’Etat d’Afrique centrale sur la gestion durable des écosystèmes forestiers du bassin du Congo, en 2005. Les chefs d’Etat, dans la déclaration finale dudit sommet, ont élevé, au rang d’ambassadeur itinérant du Bassin du Congo, madame Wangari Muta Maathai, Prix Nobel de la paix 2004.

Jérôme Bécalé « le Duc de Kanguini » s’éteint, le 7 février 2005, à la clinique Chouaib de Bangui, en Centrafrique, à l’âge de 69 ans. Il est né le 6 mars 1936, à Kanguini, quartier de Fort-Rousset (Owando). Il est inhumé, lundi 21 février 2005, au cimetière privé Bouka. Inspecteur de la Jeunesse et des Sports, Jérôme Bécalé était directeur technique de la zone de développement sportif IV du Cssa (Conseil supérieur du sport en Afrique). 10 avril 2005, disparition du peintre Eugène Malonga, à l’âge de 71 ans. Ancien élève de l’école des Beaux arts de Paris et collaborateur de Roger Errel, l’architecte qui a conçu le plan de la basilique Sainte-Anne du Congo, Eugène Malonga était une valeur de la culture au Congo.

L’ambassadeur délégué permanent de la République du Congo à l’Unesco, Antoine Ndinga-Oba, décède à Paris, en France, le mercredi 18 mai 2005. Né à Biala (département de la Cuvette) vers 1941, il obtient une licence d’enseignement, en 1968, et une maîtrise, en 1969 à Bordeaux (France). Il soutient son doctorat de troisième cycle à l’université Paris III. Ndinga Oba a exercé plusieurs fonctions administratives et politiques : directeur de l’Inrap (février 1972-novembre 1973), directeur de l’I.n.s.s.e.d (1973-1977), recteur de l’université de Brazzaville (1976-1977), ministre de l’Education nationale (1977-1984), ministre des Affaires étrangères (1984-1991) et, enfin, ambassadeur délégué permanent du Congo auprès de l’Unesco (2002-2005). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages.

Le 12 juillet 2005, après 30 ans d’interruption, relance des activités du Journal officiel. L’annonce est faite par le ministre secrétaire général du gouvernement, Benjamin Boumakany.

L’audience du procès sur les disparus du beach, annoncée dans un premier temps, dans la matinée est reportée sine die. Elle a lieu finalement, le même jour, à partir de 19 heures. Mais aussitôt débutée, elle est suspendue dix minutes après, pour des questions de procédure. Elle reprend, jeudi 21 juillet, à partir de 14h30. Pendant que se déroule le procès, le 30 juillet 2005, s’ouvre la première édition du festival Feux de Brazza, consacré aux musiques traditionnelles du Congo, de la Rd Congo et du Mali. Ce festival est une initiative du Congolais Gervais Hugues Ondaye. Le député Sylvestre Ossiala est le parrain de cette première édition qui a lieu à Talangaï, un quartier de Brazzaville.

 

 

 

 

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