7e art : "Félicité" participe à l’Online african film festival

Samedi 17 Novembre 2018 - 14:59

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Le long métrage du réalisateur franco-sénégalais, Alain Gomis, tourné en lingala à Kinshasa et mis en vedette sur l'affiche, est présenté de fait sous l’étendard de la République démocratique du Congo (RDC) à l’édition initiale du premier festival en ligne dédié aux films africains, qui se tient du 15 novembre au 15 décembre.

 

 

Véro Tshanda Beya qui campe le rôle de Félicité L’événement organisé par Cinewax et Gaumont Champs-Elysées aligne trente films pas spécialement connus en comparaison de l’Étalon d’or du Fespaco 2017, "Félicité". Kinshasa, depuis une bonne décennie voire un peu plus, est souvent reprise en toile de fond d’histoires assez passionnantes et singulières. Elle est doublement présente à l’Online african film festival (OAFF). En effet, "Le ministre des poubelles" est l’autre réalisation qui met en vedette la réputée capitale de la RDC au travers du portrait d’Emmanuel Botalatala dressé par le Belge Quentin Noirfalisse. Le documentaire aligné dans la programmation de la manifestation internationale y présente cet artiste congolais atypique qui mêle habilement art de la récupération, messages politiques et conscientisation du public. Tout comme avec "Félicité", "Le ministre des poubelles" donne à voir toutes sortes de lieux  de cette ville créative tenue du reste pour la capitale musicale de l'Afrique.

Le festival dédié au cinéma africain a déjà démarré en beauté, le 14 novembre à Paris, au Gaumont Champs-Elysées lors d’une avant-première exceptionnelle avec comme film d’ouverture "Kasala" de Ema Edosio (Nigeria, 2018) dans une version sous-titrée en français. Il va donner lieu à la découverte de trente films sur le thème de l’africanité : qu’est-ce qu’être africains dans le monde d’aujourd’hui ? La trentaine de films issus du continent africain et aussi d’ailleurs est présentée aux passionnés de cinéma à travers le monde sur cette spéciale plate-forme de streaming.

La fête des films africains est ainsi donc prévue autour d’une sélection de vingt longs métrages et de dix courts métrages (fictions, documentaires et patrimonial). Choix d’un jury international de professionnels du cinéma africain et des diasporas, elle est répartie dans cinq catégories : « Sélection officielle - Documentaire - Diaspora(s) - Classiques - Short Film ». Leur mise en ligne les rendra accessibles pendant un mois au tarif unique de 8€. Ce, notamment à Paris, Abidjan, Dakar, San Francisco, Accra, Cali, Lagos, Johannesburg, Bruxelles et Londres.Première édition de l’Online African Film Festival (OAFF)

« Des films incroyables mais méconnus du grand public » sont programmés le long de ce festival d’un mois. Cinewax a opéré son lancement avec « des séances avant-premières “offlines et donc physiques“ ». Les deux-premières ont été réalisées en Europe car outre celle précitée de Paris, il y a lieu de signaler aussi l’avant-première de Bruxelles, au cinéma Palaces le 16 novembre à 18h. Par ailleurs, quelques autres villes l’ont également fait à l’instar de San Francisco, Abidjan et Dakar.

Quinze pays répartis sur plusieurs continents (Europe, Afrique, Amérique du nord et du sud) se prêtent allégrement à la nouvelle aventure cinématographique proposée par l’OAFF qu est d’avis que le septième art pratiqué dans le continent africain mérite une plus large vulgarisation. « … nous croyons que l’Afrique et ses cinémas devraient être accessibles partout », ont indiqué les organisateurs, qui ont veillé à s’assurer une disponibilité mondiale du festival. Dès lors, le suivant lien https://oaff.cinewax.org permet aux cinéphiles du monde de suivre les films.

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo1 : Véro Tshanda Beya qui campe le rôle de Félicité Photo2 : Première édition de l’Online african film festival

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