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Lundi 4 Juillet 2016 - 13:01

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Nous savons, pour en avoir parlé à maintes reprises ces derniers temps avec plusieurs de nos compatriotes vivant hors du Congo, que l'envie grandit de jour en jour, au sein de la diaspora, de revenir au pays afin de mettre ses compétences au service de notre émergence. Médecins, techniciens, enseignants, agents de la fonction publique, commerciaux, intellectuels, artistes même, tous rêvent de se réinstaller dans la patrie qu'ils ont quittée il y a plus ou moins longtemps, mais dont ils suivent l'évolution jour après jour, minute après minute.

Si ce mouvement se précise aujourd'hui c'est, d'une part, en raison de la crise économique et sociale que traversent les pays européens qui étaient perçus hier comme des eldorados et se révèlent aujourd'hui dangereusement instables ; c'est aussi parce que le Congo, ayant franchi sans encombre l'étape difficile de la modernisation de ses institutions, s'impose maintenant comme l'une des nations les plus sûres de l'Afrique centrale. Loin de se laisser influencer par la campagne de désinformation que mènent en Europe et aux Etats-Unis des organisations non gouvernementales peu crédibles, les cadres de la diaspora rassemblent les données qui leur permettront, demain, de reprendre place parmi nous.

Il est évident que notre nation a tout à gagner au retour qui se dessine vers la mère-patrie dans la mesure où l’apport des connaissances et des expériences acquises par ces hommes et par ces femmes accélèrerait de façon décisive la longue marche vers le développement durable entreprise au sortir des guerres civiles de 1997-1998-1999. Mais il l'est tout autant que bien des progrès sont encore à faire, chez nous, si l'on veut que les cadres de la diaspora trouvent sur place un environnement favorable à leur réinstallation.

Dans la concrétisation du programme de "rupture" que le gouvernement du Premier ministre Clément Mouamba doit mener à bien, l'implication des cadres de la diaspora vivant sur les cinq continents que compte la planète a toutes les chances de constituer un atout décisif. Encore faudrait-il en prendre acte et prendre les dispositions nécessaires pour accélérer le mouvement.  

Voyons si les pouvoirs publics vont faire de ce dossier l’une de leurs priorités.

Les Dépêches de Brazzaville

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