Action humanitaire : l’ AREM’EAU lance une quête en faveur des victimes d’inondations

Lundi 23 Décembre 2019 - 14:30

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L’Association des ressortissants du monde d’eau (AREM’EAU) a organisé le 21 décembre à Brazzaville, une collecte de fonds au profit des populations touchées par les inondations dans les départements de la Cuvette, de la Likouala et de la Sangha.

 Cette quête vise à apporter une assistance aux victimes des inondations. Plus de cent mille personnes sont concernées dont cinquante mille dans les localités de Mossaka, Loukolélas, Liranga, Tokou, Bokoma, Bokouandé, Tchikapika, Pikounda.

Les fonds collectés sont estimés à un million cent quatre-vingt-trois mille cinq cents francs CFA. L’AREM'EAU a ouvert un compte bancaire, car la collecte des fonds se poursuit. Elle a déjà reçu de la diaspora trois millions deux cent-cinquante mille francs CFA.

Le maire de Loukolélas, Monique Moko, a souligné la nécessité d'apporter une aide d'urgence multiforme aux populations dont deux cent soixante-six ménages sont, selon lui, sans abris en cette période de crue.

Les inondations ont englouti les champs, les écoles, les centres de santé, les habitations et certains édifices de l'administration publique. Les populations sont exposées aux nombreuses maladies parmi lesquelles le paludisme, la fièvre typhoïde, la diarrhée.

Le premier vice-président de l’association, Gabriel Eteka Yemeth, a appelé à la solidarité des ressortissants de cette contrée afin de voler au secours des populations en détresse. « Les images qui circulent sont terrifiantes car les habitats sont compromis, ainsi que la localité de Makotipoko qui est entièrement sous l’eau et risque de disparaître de la carte géographique du Congo.  Le pays doit se lever pour affronter ce phénomène avec des mesures et actions d’urgence afin de donner un élan nécessaire et d’être capable d’affronter l’après inondations », a-t-il déclaré.

De son côté, Emile Aurelien Bongouandé estime : «Il est temps que les pouvoirs publics, les populations, les ONG et la communauté internationale se mobilisent, se serrent les coudes et oeuvrent à freiner et endiguer ces phénomènes naturels tant dans leurs manifestations que dans leurs conséquences.»

Lydie Gisèle Oko

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