Administration fiscale : moderniser les services pour accroître le revenu de l’État

Mercredi 22 Janvier 2020 - 14:24

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La réforme de l’administration fiscale congolaise a été amorcée il y a plus d’un an, avec le soutien de la Banque mondiale. Les autorités veulent ainsi simplifier la procédure de déclaration afin d’attirer les opérateurs économiques.   

Un atelier consacré à l’examen de la matrice de la mise en œuvre des recommandations s’est ouvert à Brazzaville, le 22 janvier, et devrait déboucher sur la validation des principales réformes du secteur. Initiée par la Banque mondiale, à travers le Projet de réformes intégrées du secteur public (Prisp), la rencontre des cadres du fisc vise à obtenir une meilleure appropriation des nouveaux outils et du domaine d’analyse prioritaire.  

Selon le directeur de la fiscalité des Petites et moyennes entreprises, Patrice Makosso, l’amélioration de la qualité de service fiscal n’est possible que par la mise en œuvre des outils modernes capables d’accroître la performance de l’administration fiscale. Dès lors que la précédente évaluation a déjà permis d’identifier les contours d’une organisation fiscale arrimée aux standards internationaux qui permettront d’optimiser les recettes fiscales hors pétrole.

« La méthodologie adoptée permet une meilleure connaissance des bases d’informations fiables du nombre des contribuables pour mieux maîtriser la base imposable », a indiqué Patrice Makosso à l’ouverture de l’atelier de trois jours.

Pour cela, les participants vont tenter de formuler des solutions allant dans le sens de simplifier la vie fiscale du contribuable congolais. Une solution que défend Frédéric Ngolélé, le chef de service de la prévision et de la statistique. Car, « lorsque le contribuable a de la peine à déclarer ses impôts, il a de la retenue pour le faire. Si on simplifie la procédure de déclaration et de paiement, cela l’incite au civisme et augmente la rentabilité fiscale », a estimé ce commis de l’État.

L’administration fiscale est en permanent dialogue avec les opérateurs économiques et en ce qui concerne le taux d’imposition, ajoute Frédéric Ngolélé, le Congo n’est pas en dehors de la norme sous-régionale. Après l’étape d’étude, les autorités comptent passer à la mise en œuvre des recommandations avec l’accompagnement de la Banque mondiale.

 

 

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- Les officiels à l'ouverture de l'atelier - Les participants

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