Affaire Jean Bertrand Ewanga : la France réagit au verdict de la Cour suprême

« Cette décision ne va pas dans le sens d'un débat démocratique ouvert, alors que la République démocratique du Congo s'apprête à entrer dans un nouveau cycle électoral ». Telle est la réaction du gouvernement français, le 12 septembre, en rapport avec le verdict rendu par la Cour suprême de justice ayant sanctionné le procès Jean Bertrand Ewanga, secrétaire général de l’Union pour la Nation congolaise . Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, qui a rendu publique cette prise de position, a ainsi exprimé la vive préoccupation de la France par rapport à la condamnation de cette grande figure de l’opposition par cette haute juridiction congolaise.

Arrêté le 5 août au lendemain d'une manifestation d'opposition à Kinshasa destinée à dénoncer toute initiative visant à modifier la Constitution pour permettre au président congolais Joseph Kabila de rempiler pour un troisième mandat, Jean-Bertrand Ewanga a été soumis en une procédure de flagrance devant la Cour suprême de justice. Il a été condamné à un an de prison ferme pour outrage au chef de l’État.