Affaires sociales : une rencontre solennelle autour de la question de handicap

Jeudi 6 Juillet 2017 - 18:59

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Le comité de pilotage du Comité interministériel de suivi de la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées et de son protocole facultatif a tenu, le 6 juillet, au Centre de rééducation pour handicapés physiques à Gombe, sa première réunion.

La rencontre présidée par le ministre chargé des Affaires sociales, Eugène Serufuli, a permis la prise de contact des différents parties prenantes et l’adoption de la feuille de route de cette structure.

Pour le ministre Eugène Serufuli, cette étape constitue un moment fort du processus qui a été lancé par le président de la République, Joseph Kabila, en plaçant la RDC dans le giron des États-parties à ladite convention, à travers la publication de la loi n°13/24 du 7 juillet 2013 ainsi que la signature de l’instrument d’adhésion à cette Convention et son dépôt au siège des Nations unies en septembre 2015.

Cette réunion, à en croire le ministre des Affaires sociales, visait à lancer les travaux du Comité interministériel de suivi de l’application de cette convention et du processus d’élaboration du rapport initial sur sa mise en œuvre.

Un processus permanent

Le ministre des Affaires sociales a, par ailleurs, averti qu’il serait utopique de penser que les éléments de cette convention pourraient être décrétés en un jour. « Cela n’a jamais été le cas pour les Nations qui ont adhéré à cette convention avant nous et qui ont des moyens financiers plus considérables que les nôtres », a avisé le ministre Serufuli qui a noté que ces Nations, comme la RDC, font aussi de l’amélioration du système de protection et de promotion des droits des personnes handicapées un processus permanent, étant donné que le respect intégral des droits constitue un idéal à poursuivre chaque jour.

Le ministre Eugène Serufuli a, par ailleurs, relevé la détermination du gouvernement de rehausser le niveau de vie des personnes vivant avec handicap, qui sont encore butées à d’énormes difficultés, en prenant l’option de leur inclusion socioéconomique. Cette option, a-t-il souligné, a été levée à l’occasion de la table ronde des états généraux sur la situation des personnes handicapées qui a eu lieu en juin 2016 et ayant permis au gouvernement de se doter de deux outils importants pour concrétiser cette inclusion sociale dont le Plan stratégique quinquennal (2016-2021) de protection et de promotion des personnes handicapées en RDC et le Mécanisme national de suivi de l’application de la Convention relative aux droits des personnes handicapées et son protocole facultatif.

Le ministre Serufuli a rassuré qu’au-delà de la problématique de handicap, la mise en œuvre de la Convention sur les droits des personnes handicapées conduira résolument à la transformation de la société en termes d’infrastructures sociales, économiques, industrielles, environnementales, médicales, de recherche et éducation, etc.

Respect des engagements

Pour le ministre Eugène Serufuli, la feuille de route présentée et validée au cours de cette réunion du Comité a marqué le coup d’envoi des activités projetées ainsi que la preuve du respect des engagements pris par le gouvernement congolais en ratifiant cette Convention. « Ainsi, ce moment de lancement dudit mécanisme constitue pour moi un moment important, non seulement du fait de mes charges de ministre des Affaires sociales mais également du fait de mes convictions personnelles de voir un monde plus inclusif », a-t-il affirmé. À l’en croire, la transformation de la société telle que citée précédemment traduit l’engagement personnel du chef de l’État et la détermination du ministère chargé des Affaires sociales pour la mise en œuvre de cette convention.

Soulignant l’importance de cette activité, le ministre Serufuli a noté que le Comité de pilotage du Comité interministériel de suivi de la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées et de son protocole facultatif constituait le gage institutionnel de l’application de ladite convention et son protocole facultatif. Il était également, a-t-il continué, un outil de coordination avec tous les autres ministères sectoriels ainsi que les partenaires techniques et financiers et les personnes handicapées elles-mêmes. « C’est sur ce comité donc que seront tournés les regards de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ladite convention, et cela en termes de suivi, d’observation et des recommandations aux acteurs engagés », a expliqué le ministre.

Cette activité s’est appuyée sur la présentation, par le directeur général du Fonds national de promotion et de Service social, Me Alice Mirimo, du Comité et son fonctionnement. Le ministre a, par ailleurs, encouragé cet établissement public à ne ménager aucun effort en vue de continuer la mobilisation des ressources en vue de mener à bout ce processus.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: La tribune lors de cette rencontre /photo Adiac Photo 2: La salle lors de cette rencontre /photo Adiac

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