Afrique centrale : les partenaires s’approprient l’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

Le ministre marocain des Affaires étrangères, président de la COP22, Salaheddine Mezouar a qualifié l’aboutissement de ce projet à une démonstration de l’efficacité.

En effet, quatre  mois après l’annonce du chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso à Marrakech lors de la COP 22, le projet du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo a vu le jour.

Le chef de la diplomatie du Maroc a indiqué que son pays apportera une expertise diversifiée pour la réussite de ce projet aussi bien en matière de structuration de projets que de mobilisation des financements.

Du côté de l’Union européenne (UE), sa représentante au Congo, Saskia De Lang a salué cette initiative et promis l’appui de son institution en faveur des projets prônant le développement de l’économie bleue et la préservation de la nature.

L’UE est un partenaire stratégique des pays d’Afrique centrale dans la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo.

Le représentant de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, a aussi profité de l’opportunité pour exprimer l’intérêt de cette institution quant à financer des projets du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui selon lui va créer une croissance inclusive.

M. Djibrilla Issa a ensuite fait savoir que l’Association internationale de développement (IDA) disposait de 7 milliards de dollars américains apportés par des donateurs pouvant servir d’appui aux projets liés à la protection de l’environnement.  La forêt de la République démocratique du Congo (RDC) représente à elle seule plus de 50% des forêts du Bassin du Congo. Le vice-Premier ministre de la RDC, Shé Okitundu a estimé que son pays jouerait un rôle important dans la mise en œuvre de ce Fonds Bleu.

Pour Raymond Ndomba Ngoye, secrétaire exécutif de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), «avec le Fonds Bleu, il y aura quand même des donateurs. Cela se justifie par la présence massive des partenaires techniques et financiers ici à Oyo».