Afrique de l’Ouest : 30 millions de dollars en faveur des PME de la sous-région

Lundi 25 Janvier 2016 - 18:20

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Ce mécanisme prévoit notamment des incitations aux établissements de crédit à l’endroit des petites entreprises et industries et le développement d’outils de financement nouveau.

« La SID s’engage à porter le montant global de sa participation à 100 millions de dollars, en fonction de l’intérêt suscité par le projet au niveau des investisseurs et partenaires potentiels, par la mobilisation de ressources additionnelles », a précisé l’institution de finance islamique dans un communiqué publié, le 25 janvier.

En septembre 2012, la BID et la Bcéao avaient déjà signé un protocole d’accord qui prévoyait une assistance technique de la Banque islamique de développement auprès de l’institution ouest-africaine, et plus largement la promotion et le développement de la finance islamique dans les Etats membres de l’UEMOA, des outils dont ils commencent à se saisir.

En 2014, la Bcéao avait admis la recevabilité des obligations islamiques émises par le gouvernement sénégalais à ses guichets de refinancement. Fin 2015, la Côte d'Ivoire a émis avec succès son premier sukuk (obligations conformes aux règles de l’islam), pour un total de 150 milliards de F CFA (228,67 millions d’euros).

Au terme de son exercice 2014, les lignes de financements ouvertes à 13 pays subsahariens par la SID s’établissaient à 468,2 millions de dollars, dont seuls 159,3 millions de dollars avaient été effectivement décaissés, d’abord au Nigeria (61,8 millions de dollars), en Mauritanie (58,1) et au Sénégal (28,6).

Au Maghreb, la SID intervient également en Algérie (23 millions de dollars de projets approuvés fin 2014), en Egypte (86,4 millions d’euros), en Libye (73 millions d’euros) et en Tunisie (23,3 millions).

La Société islamique pour le développement du secteur privé joue un rôle complémentaire aux activités de la BID et des institutions nationales de financement dans les pays membres, en offrant des ressources au secteur privé conformément aux principes de la finance islamique.

Yvette Reine Nzaba

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