Afrique : Kinshasa, deuxième ville la plus chère pour les expatriés

Les auteurs de l’étude ont ciblé un total de 450 villes à travers le monde. Plusieurs facteurs ont contribué à établir ce classement. Parmi ceux-ci, l’on cite, par exemple, le niveau de l’inflation et la convertibilité de la monnaie nationale. « Je ne suis pas d’accord sur le choix de Kinshasa à la deuxième position africaine. Quand je vois ce que les expatriés peuvent faire avec leurs dollars dans la capitale, je me dis qu’il y a quelque part une erreur d’appréciation », a dit un Congolais interrogé. Dans l’ensemble, le cabinet ECA a réalisé des calculs de coût sur la base d’un panier de biens de consommation courante. Il s’agit, par exemple, de la nourriture, des articles ménagers, des services de loisirs, des vêtements, des prix de restaurants, de l’alcool et du tabac.

Pour information, les calculs sont réalisés en dollars américains pour faciliter la comparaison. L’on apprend également que les auteurs ont écarté certaines dépenses comme le loyer, les services publics, les achats d’automobiles et les frais de scolarité en raison de leur prise en charge par des allocations séparées. Maigre consolation pour la RDC, c’est Tokyo, la capitale du Japon, qui arrive en tête des villes les plus chères du monde en 2016. Le débat reste donc ouvert.