Agriculture : JC Vahamwiti annonce la création d’un programme de développement du manioc

Samedi 26 Octobre 2013 - 15:50

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Le gouvernement congolais vient de débloquer trois millions USD pour la relance de la recherche sur le manioc. L’IITA/RDC qui va gérer ces fonds s’exécutera à partir de novembre à Mwazi dans le Bas-Congo.

Des experts venus aussi bien de l’Afrique centrale qu’orientale présentent depuis le 24 octobre au Grand hôtel Kinshasa, au cours d’un atelier, les réalisations du projet régional sur le manioc, grâce à l’appui technique de Fonds des Nations unies pour l’alimentation (FAO).

Le ministre de l’Agriculture et développement rural, Jean-Chrysostome Vahamwiti, qui a ouvert les travaux, a estimé qu’il est indispensable de mettre sur pied un programme national de développement et production du manioc pour faire barrage aux contraintes relatives à cette denrée alimentaire, le manioc. Tout en soulignant le rôle combien important du manioc dans la sécurité alimentaire des projets en Afrique en général et en RDC en particulier, Jean-Chrysostome Vahamwiti a loué la capacité de cette culture à pousser sur des sols pauvres et dans des conditions climatiques difficiles et son rôle pour l’amélioration de la sécurité alimentaire; sans oublier la récolte de ses racines souples faisant d’elle une culture de pointe qui permet à la population congolaise de se passer de la disette.

En effet, environ septante millions de personnes tirent plus de cinq cents calories par jour à partir du manioc. Pour le ministre, la culture du manioc fait partie intégrante du régime alimentaire de plus d’un demi-milliard d’êtres humains. Cet aliment vital est non seulement une source de revenus mais aussi une sécurité alimentaire aussi bien pour les agriculteurs congolais que pour leurs familles.  

Cependant, la culture du manioc fait face à de multiples contraintes au nombre desquelles le ministre cite un complexe de maladies et ravageurs ayant occasionné une forte baisse de production au cours des dernières décennies.

Le représentant pays du FAO, Ndiaga Gueye, a lancé un appel au gouvernement de la RDC et aux partenaires techniques et financiers de se mobiliser pour lutter contre une nouvelle menace à la sécurité alimentaire. Il a cité une virose destructive du manioc appelée ‘‘la striure brune’’ qui risque de compromettre la pérennisation des résultats acquis par le projet ‘‘ Initiative régionale sur le manioc en Afrique centrale et orientale’’. Dans son intervention, le représentant du FAO a aussi mis en exergue la capacité du manioc à résister à la sécheresse, à tolérer les sols marginaux et à être peu exigeant aux soins culturaux par rapport à d’autres cultures.

 

Gypsie Oïssa Tambwe