Agriculture : les maraîchers de Nsoungui demandent la sécurisation de leur site

Samedi 19 Novembre 2016 - 14:30

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Les maraîchers expropriés des zones de Talangaï (Kéba na virage), de la Corniche de Bacongo et de la case de Gaulle pour des raisons de modernisation de la ville, ont été installés au site de Nsoungui, à Madibou, dans l’arrondissement 8 de Brazzaville. Ceux-ci déplorent  cependant la destruction de leur plantation par les hippopotames et les riverains.

 

 

 

 

 

Répartis en quatre groupements, ces jardiniers sont confrontés à quelques difficultés dans l’exercice de leurs activités. Profitant d’une visite de terrain le 18 novembre, de l’équipe du Pdarp conduite par le directeur du cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage  et de la Pêche, Michel Elenga, ces maraîchers ont fait savoir leurs préoccupations.

Il s’agit notamment de la question liée à la sécurisation du nouveau site qui, faute d’une clôture, expose les plantations aux hippopotames qui proviennent de la rivière Djoué et détruisent les plantations. « Depuis que nous sommes installés ici, l’hippopotame est déjà sorti deux fois, dont une avec son petit. Ils détruisent à leurs passages, les planches et mangent les légumes. Pendant la période des champignons, les populations riveraines envahissent chaque matin le site pour les ramasser sans faire attention aux plantations », a déploré Dominique Nkodia, président du groupement Zola.

« Nous avons essayé d’évaluer le nombre de barbelés qu’on aura besoin pour sécuriser le site et avions soumis l’état au Pdarp. En attendant l’érection d’une clôture, nous nous sommes constitués en équipe pour monter la garde », a-t-il souligné.

Rassurant les maraîchers de résoudre au plus vite ces problèmes, le coordonnateur du Pdarp, Isidore Ondoki, a promis d’en faire part au ministre de tutelle. « Dans tous les cas, il est prévu, si les moyens nous le permettent, de mettre une clôture avant l'intervention du Pdarp en avril 2017 », a relevé Isidore OndoKi.

En outre, bien que le système d’irrigation ait déjà été mis en place, le problème d’eau continue à se poser avec acuité. Car, les motopompes installées n’ont pas la capacité de faire monter l’eau jusqu’au château d’eau.

« Le manque d’eau fait partie des insuffisances que nous avons eues dans ce micro-projet. Nous sommes en train de corriger le problème en demandant à la Banque mondiale de financer à nouveau l’acquisition des motopompes de plus fortes capacités », a rassuré le coordonnateur du Pdarp.

Signalons que pour aménager le site agricole de Nsoungui, le Pdarp a décaissé plus de 200 millions FCFA. Cette somme a permis d’ériger un système d’irrigation d'eau, de construire quelques infrastructures, d’acquérir des matériels aratoires puis des semences.

Opérationnel depuis 2008 grâce au cofinancement du Congo et la Banque mondiale, le Pdarp, prendra fin en avril 2017.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Michel Elenga et Isidore Ondoki suivants les explications du responsable du site

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