Aménagement : 4,50 milliards de dollars pour renforcer les réformes foncières en Afrique

Jeudi 25 Juillet 2013 - 18:30

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La somme qui sera déboursée par les pays africains et leurs partenaires au développement permettra à ces États d’appliquer le plan d’action relatif à ces réformes

Ces changements consistent entre autres à : régulariser les droits fonciers, surtout au niveau des bidonvilles où l’occupation du domaine public est remarquable ; améliorer la gouvernance foncière ; ainsi que lutter contre la corruption en matière de gestion foncière.

Ces propositions sont inscrites dans le nouveau rapport de la Banque mondiale (BM) intitulé Securing Africa’s land for shared prospery, publié le 22 juillet. Celui-ci indique que 90% des terres rurales agricoles en Afrique ne sont pas enregistrées. D’où les occupations anarchiques, sans dédommagement substantiel. En effet, « améliorer la performance et la productivité du secteur agricole en Afrique est indispensable si l’on veut une croissance généralisée, créer des emplois, attirer des investisseurs et une réduction significative de la pauvreté », a déclaré le directeur du développement durable pour la région d’Afrique de la BM, Jamal Saghir, dans un communiqué de presse.

S’inscrivant dans les conditions propices à ce changement, la majorité des pays du continent ont déjà adopté des textes de lois reconnaissant les droits fonciers coutumiers et garantissant les droits des femmes à la propriété foncière. Vingt-six autres pays ont mis en place une station de référence à fonctionnement continu qui, une fois achevée, fournira un cadre de référence unique à travers le continent.

Approuvant les directives volontaires en vue d’une gouvernance responsable, la BM a élaboré quant à elle, un mécanisme permettant d’évaluer la situation des terres au niveau de tous les pays. Elle contribue déjà, à hauteur de 928 millions de dollars, à 24 projets de gouvernance foncière.

Notons que malgré ses immenses richesses en terre et en ressources minières, l’Afrique est le seul continent où le taux de pauvreté reste le plus élevé : 47,5% de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour. L’Afrique subsaharienne par exemple, recense près de la moitié des sols non cultivés du monde, avec 202 millions d’hectares encore non cultivés.

 

 

 

 

Lopelle Mboussa Gassia