Arrestation de Moïse Moni Della : le Conadé fustige le caractère illégal des poursuites à son encontre

Lundi 26 Septembre 2016 - 18:30

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Le parti, qui constate la politisation de l’affaire portée en justice contre son président, dénonce la violation de droits de l’homme dans le sens qu’il n’a pas accès aux soins médicaux appropriés.

Dans un communiqué du 25 septembre 2016, signé par son premier commissaire, Patrick Ekenga Lofete, le parti politique Conservateurs de la nature et démocrates (Conadé) a tenu à informer l’opinion de l’acharnement politique, de l’injustice, des exactions et de l’arrestation arbitraire dont fait l’objet son Président national, Moïse Moni Della Idi. Dans cette action, cette formation politique, qui fustige le caractère illégal des poursuites dont fait l’objet son président national et dénonce la violation de droits de l’homme dans le sens qu’il n’a pas accès aux soins médicaux appropriés, fait constater la politisation de l’affaire portée en justice contre celui-ci, « car les faits qui lui sont reprochés lors de ses différentes auditions ne portent aucun caractère infractionnel, notamment ses différentes lettres ouvertes adressées au chef de l’État et ses différentes déclarations faites dans les médias oubliant que cela est garanti par les articles 22 et 23 de la Constitution, la déclaration universelle des droits de l’homme et sans oublier la loi portant statut de l’opposition ».

Tout en condamnant avec la dernière énergie l’arrestation arbitraire de son leader dont il exige la libération immédiate et sans condition, ce parti politique a noté que ce dernier s’est vu victime d’un enlèvement depuis le 19 septembre et d’un traitement inhumain et dégradant de la part des éléments de la police militaire lourdement armés, qui l’ont brutalisé, malmené et soumis aux mauvais traitements sans égard envers sa personne. « Ses bourreaux lui ont extorqué téléphones et portefeuille avant qu’il soit détenu tour à tour en première zone de défense au camp Kokolo, après au quartier général de la police puis à l’école de la police scientifique à Ndolo, et présentement au casier judiciaire où il est détenu jusqu’à ce jour, en violation du délai légal de 48 heures de garde à vue consacré par l’article 18 alinéa 4 de la Constitution », a expliqué le Conadé.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Moïse Moni Della

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