Arrondissement 9 Djiri : Yvon Adélard Bonda encourage les jeunes à la formation qualifiante

A l’écoute des jeunes du quartier Kahounga, dans le neuvième arrondissement Djiri, ce conseiller départemental et municipal de Brazzaville les a exhortés, le 20 juin, au cours d'une descente parlementaire, à s’orienter vers la formation professionnelle afin de trouver des opportunités d’emplois durables.

Face à la question relative au manque d’emplois permanents qui mine la jeunesse congolaise dans son ensemble, l’élu du Mouvement pour la démocratie et le progrès (Mdp) a fait savoir aux jeunes qu’ils ne doivent pas croiser les bras et attendre les pouvoirs publics.

Au cours des échanges, ce conseiller local a annoncé que Djiri bénéficiera, d’ici la fin de ce quinquennat, de 100 km de routes dotées de pavés. « Cet engagement du conseil départemental et municipal est consigné dans sa feuille de route comptant pour la période allant de 2014 à 2019. Ce, en attendant que l’usine de fabrication des pavés de Moungali devienne opérationnelle », a-t-il indiqué. Par ailleurs, il a laissé entendre qu’avec la mise en service de cette usine, la priorité sera donnée aux jeunes désœuvrés de chaque arrondissement pour qu’ils bénéficient d’une formation en vue de résorber le chômage en milieu jeune.

Le manque d’eau, d’électricité, des voies d’accès, de poste de sécurité publique (Psp), ont nourri les échanges au cours de cette descente. Notons que les habitants du quartier éprouvent à ce jour, un réel problème de mobilité. Ils sont obligés de débourser, régulièrement, une modique somme de 50 Fcfa pour se rendre à Moukondo-Mazala via la pirogue. L’élu de Djiri a promis transmettre toutes ces doléances à qui de droit, pour que des solutions idoines soient envisagées.

A cette occasion, Yvon Adélard Bonda a fait le point à ses mandants des différentes sessions du Conseil départemental et municipal. Les habitants de Kahounga ont été édifiés sur la session inaugurale ; la deuxième session extraordinaire ayant permis la mise en place du nouveau bureau du Conseil ; puis la session ordinaire consacrée à la préparation des comptes administratifs et financiers pendant la période de transition ; enfin sur la session budgétaire de février 2015, qui a arrêté le budget en recettes et en dépenses à plus de trente-deux milliards FCFA.