Arts martiaux : la journée mondiale du judo célébrée dans la méditation et la prière au Congo

Jeudi 29 Octobre 2020 - 17:28

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Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de judo, le 28 octobre, Me Aya Caloger, membre du comité de normalisation de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées(fecojuda) , a animé une conférence de presse au cours de laquelle, il a rappelé l’historique du judo congolais.

La journée du 28 octobre a été choisie par la Fédération internationale de judo pour célébrer et mettre en valeur les différents aspects éducatifs de cette discipline sportive. La plus haute instance du judo a demandé aux athlètes de discuter sur les valeurs de ce sport. Le président de la Fédération internationale de judo (FIJ), Marius Vizer, a, dans son message, déclaré : « La Fédération internationale de judo, dans sa mission, a le devoir de développer le judo dans tous ses secteurs. Quand maître Jigoro Kano a créé le judo, il voulait créer une forme d’éducation et il l’a accompli. Ça c’est la base de notre discipline. De nos jours, je veux que ces valeurs soient mieux connues de tous les judokas et plus généralement de tout le monde».

 

Cette journée est une occasion de sensibiliser aux valeurs du judo. Elle est célébrée cette année au niveau international  sur le thème « La valeur du respect ». Au Congo, il n’y a pas eu de manifestations officielles d’autant plus que les clubs respectent  la décision gouvernementale portant sur l’interdiction de pratique des activités sportives. « Nous commémorons cette journée dans la méditation et la prière tout en pensant aux judokas qui nous ont quittés », a déclaré Aya Caloger lors d’une conférence de presse qu’il a animée à cette occasion.

Selon lui,  en dépit de la crise qui divise les judokas, la préoccupation majeure est la bonne organisation et le déroulement dans des conditions optimales de l’assemblée générale élective qui se tiendra au mois de novembre.

Il a, en effet, déploré le fait que cela fait quatre ans que cette discipline n’a pas vraiment fonctionné. « Nous avons depuis toujours sollicité la tenue de l’assemblée générale élective et nous sommes contents de la décision du ministre des Sports concernant l’organisation de ces grands moments électifs. Contrairement au taekwondo et au ju-jitsu, le judo n’a pas pu s’organiser et aujourd’hui nous voulons une élection apaisée où toutes les grandes questions seront résolues au préalable », a-t-il signifié.

A en croire Me Aya, les quatre-vingt-sept clubs de judo validés par le ministère des Sports et le comité olympique devraient participer aux travaux de l’assemblée générale élective afin de satisfaire les différentes parties. Vu l’urgence, il a également proposé que le ministère des Sports en accord avec ses partenaires (l’Union africaine de judo et la Fédération internationale de judo) prenne pour référence le corps électoral de 2016. « La circulaire ministérielle nous rappelle que pour avoir droit au vote, il faut au moins participer à un championnat national. Or depuis 2016, la Fecojuda est en crise et aucune activité n’a été organisée durant cette période. La jurisprudence obligerait qu’on fasse recours au corps électoral de 2016 », a-t-il proposé.

Il a, par ailleurs, saisi l’opportunité pour rappeler l’historique du judo congolais.  « Au Congo, le judo a débuté en 1954 par le biais des militaires français. Quelques années après, ces derniers ont initié les athlètes congolais dont Me Passi Dominique qui, à son tour, a initié Me Pascal Ngassaki et Me Pascal Ndinga avant l’arrivée du Me Alexandre Makaya », a expliqué Me Aya Caloger. Le judo a réellement pris de l’envol au Congo en 2000 grâce au club Mouloungué du Me Pascal Ngassaki qui  a formé plusieurs judokas ayant par la suite créé leurs propres clubs, a-t-il indiqué, précisant qu'à l’époque, il n’y avait que deux clubs au Congo : le club Sanada et celui de l’aéroport.

 

Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Me Aya Caloger pendant la conférence de presse/Adiac

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