Assemblé nationale : le retour d’André Okombi Salissa largement commenté

Jeudi 16 Octobre 2014 - 16:45

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Sans voler la vedette à la septième session budgétaire qui s’est ouverte le 15 octobre à Brazzaville, le député du Parti congolais du travail à Lékana (département des Plateaux), a cristallisé l’attention des journalistes venus couvrir l’événement. Nombreux ont même tenté de lui arracher un mot. En vain.

« Rentrée politique », « rentrée parlementaire », « retour du déserteur », « fin d’éclipse », les commentaires n’ont pas manqué parmi les journalistes. Et même au sein de la communauté de parlementaires.

Une présence remarquée et commentée au regard de l’attitude adoptée, il y a peu, par l’ancien ministre depuis qu’il avait été débarqué du gouvernement en septembre 2012. Et surtout, depuis la dissolution de son mouvement, le Comité d’action pour la défense de la démocratie (CADD-MJ), affilié au Parti congolais du travail (PCT), sa formation politique dont nombre de députés à l’Assemblée n’ont pas hésité à aller le saluer. Fraternellement.

L’image du jour restera cet échange avec Faustin Elenga, son ex-adjoint au CADD-MJ. Pour mémoire, ce dernier a été l’un des précurseurs de la dissolution de cette formation de jeunesse à la suite de celle de l’Union pour la jeunesse socialiste congolaise, deux mouvements sur les cendres desquelles est née la Force montante congolaise.

Nommé ministre de l’Enseignement technique et professionnel, en 1997, au sortir de la guerre du 5 juin, André Okombi Salissa a quitté le gouvernement à ce même poste, en 2012, soit quinze ans, alternant plusieurs portefeuilles ministériels.

Depuis 2012,  le député de Lékana n’a cessé d’entretenir un mystère autour de lui. Dans la presse, dans les états-majors politiques, l’homme occupe des colonnes, des « unes » en même temps qu’il est au centre des débats. Tantôt en France, souvent à Brazzaville, ce « suspendu » du Bureau politique du PCT, prend ses libertés à accorder des interviews. Le verbe est parfois haut. A-t-il décidé de mettre un peu d’eau dans son vin ? Le 15 octobre, « tout bouge » n’est pas passé inaperçu.

Josiane Mambou Loukoula