Attaque du journal Charlie Hebdo : un registre de condoléances ouvert à Pointe-Noire

En effet, c’est depuis le 7 décembre dernier que la France est en deuil. Un fait occasionné par l’attentat terroriste perpétré au siège du journal satirique Charlie Hebdo et qui a coûté la vie à 12 personnes (dix journalistes et deux policiers). Plusieurs pays, notamment la République du Congo, compatissent à la douleur des Français, à travers des messages de solidarité.

C’est dans cet élan de solidarité et de compassion que plusieurs autorités locales, vêtues de noir, synonyme de deuil, ont répondu présents à la cérémonie d’ouverture du registre dit des condoléances. Alexandre Honoré Paka, préfet de la ville a été le premier à écrire son message, suivi de Pierre Justin Makosso, deuxième vice-maire représentant le maire de la ville, puis de Jean Ondaye Olessongo, commandant de la zone militaire de défense N°1 et du directeur départemental des Affaires étrangères.

Dans son mot, le préfet s’exprimant au nom des institutions qu’il représente et au nom de la population de Pointe-Noire, a condamné avec force l’acte  criminel qui a frappé la France et porte atteinte à l’un des fondements de la démocratie: la liberté d’expression. «Pour le respect de la mémoire des victimes devant laquelle je m’incline, je présente mes condoléances les plus attristées assorties de l’élan de compassion et de la solidarité des populations du département de Pointe-Noire qui se joignent aux ressortissants français dans cette épreuve», a écrit Alexandre Honoré Paka.  

Jean-Luc Delvert, entouré de ses compatriotes français, représentant les Français de Pointe-Noire (élus et responsables associatifs, dirigeants d’entreprise), s’est dit touché par cette action : «Je voudrais vous dire, au nom de mes compatriotes, combien nous sommes sensibles à votre geste aujourd’hui et combien nous sommes honorés que vous ouvriez ce registre de condoléances», a-t-il dit avant  d’ajouter «Depuis trois jours, je reçois de toute part, venus du Congo, des témoignages de sympathie et de solidarité. Sachez que nous sommes particulièrement touchés et que nous mesurons, dans l’épreuve, ce qui rapproche nos pays» 

 Jean-Luc Delvert a également fait valoir la bravoure de son pays qui ne cédera jamais  contre le racisme et l’antisémitisme: « La France est aujourd’hui rassemblée dans la douleur, mais aussi dans la détermination à ne rien céder sur le front de nos valeurs, de nos droits, de tout ce qui fonde la République, la République qui unie, autour de la tolérance, de la liberté d’expression, de la liberté de religion ou de conviction, dans le respect des différences. Ces différences, mes compatriotes qui sont rassemblés autour de moi, nous les incarnons tous à notre manière.»