Bassin Congo-Oubangui-Sangha : la Cicos actualise ses stratégies de travail

En clair, l’enjeu majeur consiste à institutionnaliser et définir les cadres règlementaires des Plateformes de concertation nationales (PCN) ainsi que les Plateformes de concertation régionales (PCR), afin de mettre en  œuvre les plans d’actions stratégiques et de renforcer les capacités des acteurs pour le développement durable des ressources en eau.

« Ce dialogue entre les usagers constitue une méthodologie de mise en œuvre d’une coopération axée sur la communication dans l’exécution de nos programmes. Cela impliquera la consultation, la prise de décisions, la mise en œuvre conjointe ou le suivi et l’évaluation des différentes mesures », a indiqué Judith Enaw, secrétaire général de la Cicos.

La secrétaire générale a également rappelé à son auditoire que les Etats membres de la Cicos, au moyen de leurs plateformes de concertation nationales (PCN), sont appelés à jouer un rôle déterminant dans la coordination des programmes et de ses mesures.

Les Plateformes de concertation nationales (PCN) sont constituées des représentants des services publics nationaux, des ONG, des organisations de la société civile, des usagers de l’eau et des représentants des Universités. Les groupes thématiques pourront aussi être créés au sein de ces PCN.

Par contre, la Plateforme de concertation régionale jouera le rôle de coordination, d’échanges d’informations et d’expériences entre les Plateformes de concertation nationales (PCN).

La commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) reçoit les financements de plusieurs bailleurs, dont la coopération allemande à travers la Giz, de l’agence de l’eau Rhin-Meuse et de l’Office internationale de l’eau.

En 2014 par exemple, la Giz a appuyé le processus d’élaboration du chemin directeur d’aménagement et de la gestion d’eau de la Cicos.

Ainsi, tous ces acteurs y compris la Cicos œuvrent pour le développement et la hausse du taux de la desserte en eau potable, l’augmentation de la production hydroélectrique, l’essor de l’irrigation, l’amélioration des capacités de transport fluvial et l’exploitation durable des ressources halieutiques.

Enfin, le directeur général de l’hydraulique, Nicolas Labarre, s’est dit conscient des enjeux de ces travaux et demande à son auditoire à s’impliquer : « à la gestion durable des eaux transfrontalières ».