Bassin du Congo : une stratégie de financement durable des aires protégées en cours de validation

Mardi 26 Novembre 2019 - 16:00

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Le directeur de cabinet du ministère de l’Economie forestière, Pierre Taty, a ouvert, le 26 novembre, à Brazzaville un atelier national technique en vue d’améliorer les mécanismes et dispositifs de financement des aires protégées au Congo, en présence d'Emma N’gouan-Anoh, représentante adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).  

L'atelier s’inscrit dans le cadre du programme stratégique du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour la biodiversité du Bassin du Congo (CBSP). Ce projet a pour but de soutenir une approche et une méthodologie visant à relever le défi du financement des aires protégées au niveau local, national et régional.

Durant cette rencontre, il s’agira, entre autres, d’examiner les documents soumis, notamment la stratégie nationale de financement durable des aires protégées, le plan national de communication et de plaidoyer. Il sera également question d’échanger avec les parties prenantes sur la pertinence des sites d’expérimentation des mécanismes de financement durable.

Pour le directeur de cabinet, Pierre Taty, les aires protégées de la sous-région manquent manifestement de financements conséquents pour permettre la mise en œuvre effective des programmes de conservation, de recherche, de promotion de l’écotourisme en vue de rendre opérationnel le plan de convergence de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac). 

« Il est donc impérieux de rechercher des mécanismes novateurs de financement durable, non seulement pour la conservation et la valorisation de nos aires protégées, mais également pour la promotion des activités alternatives, génératrices de revenus pour la population riveraine », a signifié le directeur de cabinet. Il a poursuivi que cette session est une opportunité à saisir en vue d’amorcer les actions tendant à relever le défi par la mise en place des capacités, des cadres institutionnels et des mécanismes de modèles pour la viabilité financière à long terme des aires protégées et des écosystèmes associés dans les six pays de la Comifac concernés par le projet, notamment le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Centrafrique, la République démocratique du Congo et le Congo.

Pour sa part, Emma N’gouan-Anoh a signifié qu’au Congo, 11,7% du territoire national sont couverts par les aires protégées représentant l’un des meilleurs outils juridiques de protection de l’environnement et de la biodiversité. Elle a ajouté qu'il s'agit également d'une source potentielle de la diversification de l’économie nationale. A cet effet, la représentante du Pnud a exhorté toutes les parties prenantes à plus d’implication en vue de disposer des stratégies prêtes à contribuer au financement à long terme des aires protégées. Notons que cet atelier réunit les membres du groupe de travail multisectoriel, les membres du comité de pilotage, les bailleurs de fonds, les conservateurs des aires protégées, les partenaires techniques et financiers.

Gloria Lossele

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille / Adiac

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