BEPC : les épreuves se poursuivent sans incident majeur à travers le pays

Jeudi 28 Juin 2018 - 20:17

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Après la première journée, les 110 078 candidats ont planché le 28 juin sur les sciences de la vie et de la terre (SVT) et l’anglais. Le ministre de tutelle, Anatole Collinet Makosso, qui supervise l'examen dans la partie sud du pays, s’est montré rassurant le deuxième jour.

Les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) entrent ce 29 juin dans leur troisième journée. Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a lancé celles de SVT au centre de Mbandza-Ndounga, dans le département du Pool, où 126 candidats tentent leur chance. Anatole Collinet Makosso et sa suite sont allés également encourager les 88 candidats de Kindamba  dont 38 de Kimba.

Après le Pool, le ministre a poursuivi sa ronde dans la Lékoumou pour encourager, motiver et fortifier les 930 candidats, notamment à Sibiti et Komono, en compagnie du préfet de ce département, Jean Michel Sangha. Les 5654 candidats dont 3 440 officiels  du Niari qui sont répartis dans 47 centres ont également reçu la visite du ministre, précisément ceux qui passent leur examen au CEG central de Dolisie. La dernière étape de cette journée a été la sous-préfecture de Mvouti, dans le département du Kouilou, où ils sont 77 candidats.

Abordé à la fin de cette deuxième journée des épreuves, Anatole Collinet Makosso  a indiqué que l'examen se poursuivait  normalement sur toute l’étendue du territoire national d’autant plus que les élèves sont sereins et confiants. Selon lui, les consignes ont été respectées dans l’ensemble même s’il faut garder toujours une petite marge d’erreurs. « Vous savez, nous sommes une communauté humaine, la perfection n’est pas de ce monde. Il ne faut pas exclure que dans l’organisation, dans le déroulement, dans l’exécution, qu'il y ait une petite marge d’erreurs, mais ce n’est pas une marge qui puisse compromettre la crédibilité de l’examen », a-t-il souligné, se réjouissant du constat fait dans quelques centres qu’il a visités.

Justifiant sa mission sur le terrain, le ministre a souligné la nécessité d’accompagner les candidats en cette période d’examen où ils sont parfois stressés, angoissés et animés par une certaine panique. « Parlant des consignes, on peut se satisfaire de ce que, de façon générale, il y a une véritable prise de conscience de la part de nos compatriotes pour que les comportements frauduleux, les antivaleurs en milieux scolaires soient totalement bannis. Il est possible qu’il y ait toujours quelques uns qui tentent les capacités de l’autorité étatique à mettre définitivement un terme à ces pratiques, mais nous continuons à les traquer et ne pourrons baisser la garde que lorsque la victoire sur la fraude scolaire sera totale », a conclu Anatole Collinet Makosso.

Notons qu’à Brazzaville, quelques incidents ont été signalés, notamment aux centres de l’école fleuve Congo et à Ngamakosso, dans le 6e arrondissement, Talangaï, où certains éléments de la force publique retenus pour la sécurité se seraient mal comportés envers des candidats.   

 

Parfait Wilfried Douniama

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