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Mercredi 10 Juillet 2019 - 18:12

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Ethiopie

Le Premier ministre, Abiy Ahmed, a annoncé l'envoi prochain de cinquante mille travailleurs aux Emirats arabes unis, dans le cadre d'un programme visant à moderniser la main-d’œuvre éthiopienne. Des discussions sont également en cours entre les deux pays pour porter le nombre de travailleurs à  deux cent mille sur trois ans, a-t-il précisé. L’envoi des travailleurs éthiopiens aux Émirats leur permettra de gagner de meilleurs salaires, tout en bénéficiant d’une meilleure formation dans certains domaines, notamment certains métiers médicaux. Des discussions sont aussi en cours avec des pays européens et le Japon, dans le même sens.

Gabon

Au Gabon, pas de sessions d'examens de fin d'année à l'université Omar Bongo de Libreville. Le syndicat des enseignants en grève exige la titularisation et le reclassement de centaines de ses membres et l'harmonisation des grilles salariales pour tout le corps enseignant. Le mouvement impacte le calendrier académique de l'année.

Tunisie

Le pays a enregistré une hausse de 42,5 % de ses revenus touristiques au cours des six premiers mois de la présente année. D’après les statistiques, les revenus touristiques de la Tunisie se sont établis à 684,2 millions de dollars, contre 480,5 millions de dollars au cours de la même période en 2018. Cette hausse est liée à une augmentation du nombre de touristes ayant visité le pays, à peu près 3,8 millions d’individus, en hausse de 16,7 % par rapport à la même période l’année dernière. En mai, le ministre tunisien du Tourisme avait annoncé que le pays s’attendait à recevoir neuf millions de visiteurs d’ici  à la fin de l’année.

Climat

Huit des fonds privés les plus importants au monde, représentant un capital de quinze mille milliards de dollars, se sont engagés à prendre en compte le climat dans leurs investissements en se constituant en une coalition dénommée One Planet. Ces fonds privés sont Blackrock, Goldman Sachs, BNP Paribas, HSBC, Natixis, Amundi, State Street et Northern Trust. Cette initiative de l’Elysée suit celle des six fonds souverains de la Norvège, de la Nouvelle-Zélande, du Qatar, de l’Arabie saoudite, du Koweït et des Emirats arabes unis, prise en 2018. Les fonds souverains avaient engagé une charte dans laquelle ils encouragent les entreprises dans lesquelles ils investissent à intégrer le risque climat.

Libye

Le gouvernement a annoncé la libération de plus de trois cents migrants qui se trouvaient dans un centre de détention de Tajoura, en banlieue de Tripoli. Ce centre a été bombardé la semaine dernière, faisant au moins quarante-quatre morts. Ces détenus sont en majorité des Érythréens, des Soudanais, des Somaliens et des Syriens. Leur libération n’était apparemment pas prévue : le 9 juillet dans la soirée, le Haut-Commissariat aux réfugiés, qui avait demandé la fermeture du centre, a remercié les autorités libyennes. Il a ajouté que ces migrants pourraient accéder à leur centre d’assistance pour y recevoir une aide médicale et financière. La crainte est désormais que ces derniers se retrouvent coincés en Libye, sans aucune protection, et deviennent la proie de trafiquants et de miliciens.

Centrafrique

La mise en application de l'accord de paix, signé il y a plus de cinq mois entre le gouvernement centrafricain et quatorze groupes armés qui contrôlent toujours 80% du territoire, commence à se concrétiser timidement sur le terrain. Après la démobilisation d'une centaine de combattants, il y a quelques jours, le groupe armé UPC du général Ali Darassa a remis,  mardi, aux autorités centrafricaines les bâtiments de la gendarmerie de Ngakobo qu'il occupait depuis des années. Par méfiance, ce groupe ne compte pas encore « aller plus loin ». Une méfiance partagée par toutes les parties signataires. Chacun a peur de se retrouver en position de faiblesse. Méfiance aussi envers le gouvernement centrafricain, sommé de mettre d'abord en place les unités spéciales mixtes de sécurité qui vont contribuer à la sécurisation du pays. Elles doivent être composées pour 60% de combattants issus des groupes armés, pour 40% de combattants issus des Forces armées centrafricaines.

Josiane Mambou Loukoula

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