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Mercredi 7 Août 2019 - 14:31

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Cameroun

L’armée camerounaise a dénoncé l’empiètement du territoire du Cameroun par la Guinée équatoriale qui projette de construire un mur le long de la frontière entre les deux pays. Des militaires équato-guinéens ont posé des jalons du côté camerounais de la rivière, qui matérialise la frontière naturelle, sur une profondeur, variant entre 1 et 2 km. La Guinée équatoriale estime que le Cameroun est un point de transit pour de nombreux ressortissants d’Afrique de l’ouest pour se retrouver illégalement sur son territoire. Fin juillet, le patron des armées camerounaises, le général René Claude Meka, s’est rendu sur place afin de « constater l’empiètement de la frontière » et d’observer « les velléités expansionnistes du voisin équato-guinéen ». Le général a également prévenu que les forces de défense du Cameroun ne permettraient « aucune intrusion illicite » sur son territoire.

Burundi

Le Burundi est confronté à une flambée de paludisme atteignant des « proportions épidémiques ». Depuis le début de l’année, le paludisme a fait plus de mille huit cent victimes, selon l’ONU, soit autant que le nombre de victimes d’Ebola en un an dans la République démocratique du Congo, voisine. Du 1er janvier au 21 juillet 2019, « un total cumulé de 5 738 661 cas et de 1 801 décès a été signalé » sur une population d’environ 11,5 millions d’habitants. Mais le gouvernement a refusé jusqu’ici de déclarer une épidémie de paludisme, malgré des demandes des organisations internationales en ce sens depuis la mi-avril. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), quelque deux cent dix-neuf millions de cas de paludisme ont été recensés dans le monde en 2017, entraînant quatre cent trente-cinq mille décès dont 93% sont survenus en Afrique.

Afrique

A la faveur de la troisième réunion consultative du Forum africain des administrations fiscales (Ataf) tenue à Lomé, au Togo, les administrations fiscales africaines misent sur les échanges de renseignements pour optimiser la mobilisation des recettes. Afin de favoriser les échanges de renseignements à des fins fiscales entre les pays membres de son réseau, l'Ataf a installé une plateforme d’échange de renseignements fiscaux entre les administrations africaines que la réunion de Lomé a permis, entre autres, de revoir, dans un contexte d’accroissement sans cesse des charges des Etats.

Ghana

Le Ghana a signé avec l’Allemagne un accord de financement d’une valeur de 5,7 millions de dollars pour la construction d’une centrale à biomasse. L’infrastructure, d’une capacité de 400 kW, permettra d’améliorer la gestion des déchets solides dans le pays. L’ensemble du projet sera mis en œuvre sur quatre-huit mois. Mais dès cette année, les déchets solides de la ville de Kumasi pourront déjà être transformés en électricité, en attendant que le processus soit étendu à d’autres villes. La centrale fonctionnera grâce à une combinaison des technologies solaires photovoltaïques et de pyrolyse de la biomasse. Le Ghana produit quotidiennement douze mille tonnes de déchets. Une fois terminé, il permettra de faire face aux problèmes d’énergie et d’assainissement sur l’ensemble du territoire.

Soudan

La banque centrale vient de bénéficier d’un dépôt de deux cent cinq millions de dollars de la part de l’Arabie saoudite pour améliorer les finances du pays. Le nouveau prêt vise à alléger la pression sur la livre soudanaise et à stabiliser son taux de change. Ceci permettra à terme, de rétablir l’équilibre d’une économie secouée depuis plusieurs mois par une crise qui avait, entre autres, abouti à la chute du président Omar el-Béchir, en avril dernier. La nouvelle opération entre dans le cadre d’un accord signé entre le Soudan et ses partenaires arabes, tels que les Emirats arabes unis, qui ont annoncé une aide globale de trois milliards de dollars pour Khartoum en avril dernier. Notons que le Soudan est toujours classé par les Etats-Unis sur la liste noire des pays finançant le terrorisme. Cette situation, couplée à des problèmes d’endettement auprès d’institutions internationales, l’empêche de bénéficier de l’aide du FMI et de la Banque mondiale pour relever son économie.

RDC/ Rwanda

La RD Congo et le Rwanda sont prêts à travailler ensemble pour endiguer l’épidémie d’Ebola. Lors d’une réunion mardi à Rubavu, au Rwanda, les ministres de la Santé des deux pays ont signé un accord pour la mise en œuvre de mécanismes censés prévenir la propagation du virus, et sécuriser les voyageurs qui traversent quotidiennement les frontières de ces deux pays. La stratégie comprend notamment une plus grande surveillance, le partage d’informations et les vaccinations. Ce plan commun sera soumis à l’Organisation mondiale de la santé, d’ici au 15 août. Le Rwanda a paniqué la semaine dernière, après l’apparition d’un troisième cas d’Ebola à Goma, ville frontalière de sa ville de Gisenyi. Les autorités avaient fermé les postes frontaliers pendant une demi-journée, avant de les rouvrir.

Tanzanie

La Tanzanie va construire un pont à deux cent soixante-cinq millions de dollars sur le lac Victoria, pour se relier aux pays riverains. Le gouvernement tanzanien a conclu un contrat avec deux entreprises chinoises (China civil engineering construction company et the China railway 15th Bureau ) pour la construction d'un pont de 3,2 km sur le lac Victoria (bras sud-est), facilitant ainsi les échanges commerciaux entre les pays de la région. Le pont reliera Kigongo et Busisi dans la région de Mwanza. Il permettra également de connecter par la route, la Tanzanie au Rwanda, à la République démocratique du Congo, au Burundi et à l’Ouganda. Financé entièrement par l'État tanzanien, le chantier devrait créer plus de mille emplois. En plus du pont, le projet comprend aussi la construction d'une route de 34 km, jusqu'à Mwanza.

Josiane Mambou Loukoula

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