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Mercredi 4 Janvier 2017 - 11:22

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RCA

La justice française n’a pas trouvé des preuves de viols perpétrés sur des mineurs, dont sont suspectés des militaires français de l'opération Sangaris. La fin des investigations dans ce premier dossier ouvre un délai de trois mois durant lequel les parties peuvent demander des actes d'enquête, avant les réquisitions du parquet et une décision définitive des juges. Mais faute de personnes mises en examen, le dossier pourrait s'acheminer vers un non-lieu. Deux autres enquêtes, portant également sur des allégations d'abus sexuels impliquant des militaires français déployés en Centrafrique, ont été ouvertes par le parquet de Paris.

RDC

L'ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi exilé depuis sa condamnation à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d'immeuble, a confirmé sa candidature à l'élection présidentielle de 2017. Le scrutin doit être organisé au plus tard la fin du mois de décembre 2017, conformément à l’accord politique signé le 31 décembre à Kinshasa sous l’égide des évêques. L’ex-gouverneur du Katanga a, toutefois, appelé le peuple congolais à « la vigilance pour s’assurer de la bonne exécution de cet accord politique ».

Maroc

Bientôt des crédits halals et des comptes conformes à la charia au Maroc. La finance islamique suppose l’interdiction de l’intérêt, de la spéculation ainsi que l’interdiction d’investir dans des secteurs considérés comme illicites : l’alcool; le tabac les paris sportifs. Ce système bancaire verra le jour à la fin de cette année avec l’autorisation de créer cinq banques islamiques dites « participatives ». Les principaux groupes bancaires marocains ont déjà déposé des demandes d'agrément pour lancer des filiales participatives. Selon l’agence américaine de notation Standard & Poor's, la finance islamique pourrait représenter entre 10 et 20% du système bancaire du Maroc.

Burkina Faso

Pour lutter contre le terrorisme, le Congrès pour la démocratie et le progrès, l’ex parti au pouvoir propose au gouvernement de réexaminer la question de la réintégration des membres de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dans le service opérationnel de l’armée. Ce régiment avait en son sein un groupement d’intervention antiterroriste, composé de fantassins, des commandos aguerris aux différentes techniques de combat. Après le putsch contre la transition et la dissolution de l’ex-garde présidentielle, tous les officiers et soldats ont été réaffectés dans d’autres garnisons du pays, hormis ceux qui sont incarcérés à la maison d’arrêt et de correction des armées.

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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