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Mardi 22 Mai 2018 - 12:30

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Zimbabwe

Le pays tente de mettre fin à son isolement sur la scène internationale depuis la chute de Robert Mugabe. Il a fait acte de candidature pour réintégrer le Commonwealth. Robert Mugabe avait claqué, en 2003, la porte de ce forum des pays anciennement colonisés par le Royaume-Uni, qui avait suspendu le Zimbabwe en raison du scrutin présidentiel de cette année-là, marqué par des violences et des accusations de fraudes. Le Zimbabwe est devenu de plus en plus isolé à partir des années 1990 au sein de la communauté internationale, en raison de la dérive autoritaire de son ex-président, au pouvoir de 1980 à la fin 2017.

Burundi

Les Burundais ont largement approuvé par référendum une réforme de la Constitution qui peut permettre au président Pierre Nkurunziza de rester en poste jusqu'en 2034, selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale (Céni). Le oui en faveur de cette révision constitutionnelle a obtenu 73,2% des voix, contre 19,3% au non, 3,3% à l'abstention et 4,1% pour les bulletins nuls, a indiqué le président de la Céni, Pierre-Claver Ndayicariye. La participation est de 96,4%.

Mali

Douze terroristes ont été tués dans un accrochage, le 19 mai, avec les forces armées maliennes, sous contrôle opérationnel de la Force conjointe du G5-Sahel. L'accrochage est survenu lors d'une patrouille de sécurisation de la foire hebdomadaire de Boulkessy (frontière avec le Burkina Faso). Les forces armées maliennes déplorent un mort. Le ministre a encouragé l’armée malienne à poursuivre leurs missions de sécurisation et de protection des personnes et de leurs biens sur toute l'étendue du territoire national dans le strict respect des droits de l'Homme.

Libye

Le gouvernement libyen, soutenu par les Nations unies, affirme être prêt à se coordonner avec toutes les parties militaires pour sécuriser le sud du pays, en proie aux troubles. Plus de deux cents familles ont été contraintes de fuir leur foyer à cause des combats. Le porte-parole du gouvernement, Mohammed Al-Sallak, a confirmé que « la formation d'une force militaire pour sécuriser le sud a débuté afin de résoudre le conflit, de sécuriser et de protéger la région, de combattre le terrorisme et les réseaux de contrebande, et de poursuivre les agents étrangers infiltrés au travers de la frontière ». Les forces gouvernementales de Serraj et l'armée de l'est, dirigées par le général Khalifa Haftar, contrôlent Sabha et d'autres villes du sud et y ont une présence militaire.

Afrique du Sud

Le ministère sud-africain du Commerce et de l'industrie organisera cette semaine, en Chine, un salon de l'investissement, dans le but d'inciter les hommes d'affaires chinois à investir dans les Zones économiques spéciales (ZES) de l'Afrique du Sud. Le public-cible comprendra notamment des investisseurs, des institutions financières chinoises et des représentants du gouvernement. La délégation sud-africaine se livrera, en outre, à un exercice d'évaluation comparative de ses ZES en visitant les ZES florissantes de Shanghai, ce qui lui permettra de procéder à un partage d'expériences. L'Afrique du Sud s'est dotée de huit ZES attitrées, situées dans six des provinces du pays.

Burkina Faso

Les agents du ministère en charge de l'Economie et des Finances du Burkina Faso ont entamé, le 21 mai, une grève de 120 h sur toute l'étendue du territoire, pour réclamer la reconduction du « Check off », la restauration de la dotation du carburant de fonctionnement aux agents, l'adoption d'un statut sécurisant pour tout le personnel et l'arrêt des réformes entreprises au sein du ministère sans l'adhésion des travailleurs. A Ouagadougou, des habitants craignent déjà des pénuries de carburant si cette grève doit continuer car, elle concerne aussi les agents des douanes qui pourront fermer les frontières. Face à la situation, le gouvernement a annoncé une conférence sur les conditions de rémunération des agents publics de l'Etat qui aura lieu du 12 au 14 juin.

Niger

Le pays prépare un plan d’action pour lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. D’après le diagnostic, il a été relevé des difficultés relatives au contrôle des frontières, au demeurant immense, dans un contexte régional où les dynamiques d’intégration garantissent la libre circulation des personnes et des biens. De ce fait, les groupes criminels, notamment les terroristes, profitent de cette porosité des frontières pour s’assurer de larges possibilités pour la mobilité de leurs fonds à travers divers trafics, tels que la drogue, les armes, la cigarette, les migrants…

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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