Brèves

Jeudi 27 Décembre 2018 - 12:16

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Gabon

Le président Ali Bongo Ondimba s'adressera à la nation lors d'un discours du Nouvel an depuis Rabat, au Maroc, où il se trouve en convalescence, en attendant son retour au Gabon à une date qui n’a pas été précisée. Ce sera la première prise de parole du président Bongo depuis qu'il a été hospitalisé, le 24 octobre dernier, en Arabie saoudite à la suite d'un accident vasculaire cérébral. Il a été soigné pendant plus d'un mois dans un hôpital de Ryad avant d'être transféré à Rabat, d'abord dans un hôpital militaire, puis dans une résidence privée où il se trouve toujours en convalescence et en rééducation. Depuis deux mois, la communication officielle a été rare et partielle quant à la santé du chef de l'Etat. Si Ali Bongo n’est plus en mesure d’assumer ses fonctions, la présidente du sénat, Lucie Milebou Mboussou, devrait assurer l’intérim jusqu’à l’organisation d’une élection présidentielle dans un délai maximum de soixante jours.

Rwanda

Le produit intérieur brut (PIB) du pays a enregistré une progression de 7,7% durant le troisième trimestre de 2018, grâce notamment aux bonnes performances des secteurs des services et de l’industrie, selon des données publiées par l’Institut national de la statistique. Cette progression met l’économie du pays des mille collines sur la bonne voie pour atteindre le taux de croissance de 7,2% projeté pour l’ensemble de l’année 2018. Entre le 1er juillet et le 30 septembre, le secteur de l'industrie a enregistré une croissance de 12%, alors que celui des services a progressé de 7%. Les secteurs des mines et de l'agriculture ont enregistré des taux de croissance respectifs de 7% et 5%. Le secteur des services est le premier contributeur au PIB du Rwanda (48%), devant l’agriculture (28%). Le gouvernement table sur un taux de croissance de 8% en 2019.

Sénégal

Le dépôt des candidatures à la présidentielle se terminait le 26 décembre à minuit. Près d’une vingtaine de dossiers a été déposée. Avec une grande nouveauté pour la présidentielle du 24 février : les parrainages. Chaque candidat a dû déposer près de cinquante-trois mille53 000 signatures d’électeurs de tout le pays. Le Conseil constitutionnel doit désormais les vérifier et publier la liste des candidats retenus au plus tard le 21 janvier prochain, trente-cinq jours avant le premier tour prévu le 24 février. Dans cette course à la présidence, un seul candidat a l’air sûr de lui. Macky Sall le dit et le répète : il est certain de gagner dès le premier tour avec le soutien de nombreux partis, notamment des socialistes d’Ousmane Tanor Dieng qui n’auront pas de candidat pour la première fois depuis l’indépendance.

Nigeria

Le pays a résolu un différend avec l'opérateur de téléphonie mobile, MTN, portant sur un montant de 8,13 milliards de dollars. La Banque centrale du Nigeria (CBN) accusait le géant sud-africain d'avoir rapatrié illégalement ces fonds dans son pays. Plus grand marché des télécommunications du continent, le Nigeria a provoqué un choc pour MTN et les investisseurs étrangers en août, en ordonnant de remettre cet argent dans le circuit bancaire nigérian et en condamnant quatre banques commerciales impliquées dans le transfert. La CBN avait affirmé que la société sud-africaine n’avait pas obtenu l’autorisation requise avant de rapatrier les fonds entre 2007 et 2015. Le contentieux avait provoqué un effondrement des actions de MTN. Selon les médias nigérians, MTN a payé cinquante-trois millions de dollars au titre de pénalité pour régler l’affaire avec la CBN.

Mauritanie-Sénégal

Les gouvernements mauritanien et sénégalais ont signé, à Nouakchott, de nouveaux accords gaziers, les « derniers nécessaires » avant le lancement de l’exploitation à l'horizon 2022 du champ marin de « Grand Tortue-Ahmeyin », à la frontière entre les deux pays. Les deux voisins se sont entendus sur la « fiscalité applicable aux sous-traitants » de ce projet transfrontalier, l’accord de financement des deux compagnies nationales (Petrosen côté sénégalais et la SMHPM côté mauritanien), la commercialisation du gaz naturel liquéfié ou encore l’autorisation d’ « exploitation ». La construction des installations d’exploitation devrait démarrer au début de l’année 2019 et les premiers mètres cubes de gaz devront être livrés en 2022. Ce projet permettra de produire 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié en moyenne par an. Le montant des investissements et leur répartition entre les partenaires privés et publics n’ont pas été précisés.

Josiane Mambou Loukoula et AFP

Notification: 

Non