Campagne de conscientisation de la jeunesse : le Mouvement des jeunes pour la République a organisé un débat sur les antivaleurs

Mercredi 31 Octobre 2018 - 15:30

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« La force de l’ordre ; ennemie ou amie de la jeunesse », tel a été le thème de la conférence-débat tenue le 29 octobre, à Brazzaville, qui a permis à l’auditoire d’avoir une quintessence des sujets développés.

Ouvrant la conférence-débat, le président du Mouvement des jeunes pour la Républque, Slash Kamango, a, d'entrée de jeu, indiqué que dans la problématique à débattre, trois mots étaient essentiels, à savoir la force de l’ordre ; qui n’est autre que la police et la gendarmerie comprises comme étant des organes de répression qui ont pour mission de mettre de l’ordre dans la cité. Par la suite le mot ennemi ; qui présente la force de l’ordre comme étant l’opposé, le loup et l’obstacle des jeunes. Enfin, la jeunesse : cette couche juvénile qui part de 18 à 35 ans aujourd’hui divisée en deux ; d’une part une jeunesse éduquée et, d'autre part, une autre non encadrée habitant pour la plupart des quartiers périphériques et criminogènes de Brazzaville.

Devant un parterre d'élèves, les principaux animateurs, le commandant de la gendarmerie Serge Géraud Lombocko Bossina, la représentante du Haut-commissaire à l’instruction civique et à l’éducation morale, Nancy Kimongo, ainsi que Serge Mongo, représentant les confessions religieuses, ont présenté aux participants l’intérêt des faits énoncés au cours de cet échange.

La communication du commandant Serge Géraud Lombocko Bossina s’est focalisée sur « La force publique et la montée de la délinquance juvénile : quelles perspectives? ». « Les gens disent que nous sommes ennemis de la jeunesse, non ! Ce terme est rétrograde. Le régime disciplinaire que nous employons ne nous permet pas de dire que les jeunes sont nos ennemis, mais ils sont parfois nos adversaires lorsqu’ils sont de l’autre côté des barricades ; ou lorsqu’ils sont violents ; lorsqu’ils sont contre la loi et notre rôle aujourd’hui est d’établir ce pont-là, pour dire que la jeunesse est notre investissement de demain », a-t-il expliqué. « Eduquer la jeunesse aujourd’hui, c’est investir pour l’avenir de demain », a poursuivi Serge Géraud Lombocko Bossina.

Ensuite, l’orateur a pris soin de rappeler les causes qui minent la jeunesse, qui la poussent aujourd’hui à aller plutôt vers l’absence des vraies valeurs qui laissent la place aux antivaleurs. Ce qui est pire, a-t-il ajouté, c’est que certaines causes sont parfois liées à la responsabilité parentale, notamment à l’éducation de base. Selon Serge Géraud Lombocko Bossina, il y a des causes institutionnelles ou parfois les programmes d’instruction ne sont plus d’actualité, les causes environnementales, l’accessibilité gratuite à l’internet qui fait que les jeunes soient rentrés de plain-pied dans le monde de la violence qui les conduit parfois au régime disciplinaire de la loi.

La représentante du Haut-commissaire à l’instruction civique et à l’éducation morale, Nancy Kimongo, ainsi que le représentant des confessions religieuses, Serge Mongo, sont intervenus également dans ce sens. Ils ont présenté chacun son bilan et fait une projection des politiques en la matière.

Guillaume Ondzé

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