Campagne de dépistage gratuit des cancers et des maladies métaboliques : des cancers détectés à Pointe-Noire

Jeudi 26 Juin 2014 - 18:30

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Alors que la campagne de dépistage gratuit des cancers du sein et du col de l’utérus, du diabète et de l’hypertension artérielle lancée par la présidente de l’association SOS Femme Élikia, Annie Ndenguet, se poursuit au stade Enrico-Mattei à Pointe-Noire, des cas de cancéreux sont déjà détectés, a indiqué le Dr Guy Serge Kessy, l’un des médecins de l’association Solidarité médicale sans frontière

Sur  près de 500 personnes dépistées, trois cas de cancer du sein et trente lames douteuses de cancer du col de l’utérus ont été détectés par les médecins de l’association solidarité médicale sans frontière.

Le docteur Guy-Serge Kessy, spécialiste de médecine générale, a souligné une grande mobilisation des hommes et femmes après le lancement de la campagne. « Depuis le 23 juin on a eu un engouement assez remarquable. À la date du 25 juin, on a enregistré plus de 460 personnes et parmi eux 30 lames sont douteuses. Ces lames vont nous permettre de faire des analyses approfondies pour pouvoir confirmer ou affirmer la présence d’un cancer ; nous avons tout le matériel nécessaire, a-t-il indiqué. En dehors de cette aspect dépistage, on a pu faire les échographies mammaires. À ce jour, on a trois cas avérés de cancer très évolué. Ces malades seront pris en charge par nos frères gynécologues ou cancérologues de la place. »

D’après le Dr Guy-Serge Kessy, l’association va intervenir dans l’accompagnement des soins et l’initiation du traitement en collaboration avec les médecins de la place et le suivi du dossier. Ainsi à la fin de la campagne a-t-il poursuivi, un rapport sera présenté au ministère de la Santé en concertation avec les autorités politiques, administratives et les médecins pour  trouver une solution sur la prise en charges des malades.

Rappelons  que cette campagne est mené sur le terrain par une dizaine de spécialistes en médecine générale, des gynécologues obstétriciens, des chirurgiens, une psychologue et des infirmiers et infirmières locales.

Après  son dépistage, Madeleine Kokolo a remercié la présidente de l’association  et a souhaité que cette initiative soit pérenne : « Je suis très contente parce que l’association de maman Annie est venue nous aider. Ces examens qu’elle organise gratuitement coûtent trop cher dans nos hôpitaux, et plusieurs de nos sœnturs malades manque d’argent. Je demande aux femmes qui sont à la maison de venir se faire dépister gratuitement, car nous pouvons être des malades qui s’ignorent. »

Charlem-Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

Photo : Des femmes en attente. (© Adiac)