CAN de Tennis : une faible moisson pour les Congolais au premier jour

Lundi 10 Novembre 2014 - 20:00

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Les Congolais n’ont pas vraiment brillé lors de la première journée de la 13e édition de la Coupe d’Afrique des nations de tennis. Chez les dames sur trois concurrentes, deux se sont qualifiées à l’étape suivante mais une seul a gagné sur le terrain :  Grâce Denga évoluant en France.

Grace Denga s’est imposée le 10 novembre en deux manches (6-1, 6-2) face à la Malienne Kadia Dabo.  Elle s’est engagée à rehausser son niveau de jeu lors de son second match. « Je suis contente d’avoir gagné. C’était un match assez  difficile qui s’est joué sous une grosse chaleur. J’ai su faire ce qu’il fallait pour gagner et ne pas perdre au premier tour. Je vais prendre  match par match. Je vais me re- entraîner pour rehausser mon niveau afin de gagner mon second match », a-t-elle déclaré au terme de son match.  

Violine Kounkou l’a rejointe à l’étape suivante en bénéficiant d’un forfait de son adversaire pendant que  Sabrina Nanouh Goma Ikama s'inclinait (6-0, 6-0) devant la Camerounaise Jeannette Flore Mamo. Chez les hommes, les tennismen congolais ont pour la plupart subi la loi de l’adversaire. Bieme Alfred Loubila s’est incliné face à Omikano Augustin Ntouba du Cameroun (6-0, 6-0) pendant que Narcisse Gambou bénéficiait du forfait de son adversaire pour passer à l’étape suivante avant de subir une défaite face au Malien Bagayoko Dramane qui s’est imposé (6-0,  6-1). Habib Gildas Lhebath a été lui aussi battu par le Camerounais Etienne Teboh Worekuwa (6-3 , 6-2).  Henriquet Ekakala a connu le même sort face au Togolais  Kadangah-Killi( 6-0, 6-0). Armel  Mokoba  a chuté face à Maiga Yacouba du Mali (6-2, 6-3).

La compétition qui a été lancée le 10 novembre  met aux prises  huit nations notamment :  la République démocratique du Congo, le Burkina- Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire,  le Congo, le Gabon, le Togo et  le Mali. Le président de la Fédération congolaise de tennis, Germain Ickonga Akindou, a salué l’engagement de ces pays qui ont répondu présents malgré la psychose engendré par la fièvre Ebola. Il  a exprimé sa reconnaissance à la Confédération africaine qui confiait le 16 avril à la Féconten l’organisation de cette compétition de grande envergure.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique a, quant à lui,  apprécié le choix de la Confédération africaine de tennis de confier à la Fécoten l’organisation de cette compétition à dix mois du début des Jeux aAfricains de Brazzaville en 2015.  « C’est ici l’occasion d’exprimer la reconnaissance du gouvernement de la République et de son chef à la Confédération africaine de tennis qui a confié à la Fédération congolaise de tennis l’organisation de cette 13e édition de la Coupe d’Afrique à Brazzaville, berceau de l’olympisme africain », a commenté le ministre des Sports et de l’éducation physique.  Pour Léon Alfred Opimbat , en effet, une compétition  sportive à l’échelle continentale est une opportunité pour la jeunesse sportive africaine de se retrouver, de se découvrir et de compétir afin de conquérir les performances  sportives  qui leur permettent de s’évaluer mais aussi de s’appêter à se confronter aux autres jeunes sur le plan mondial. Le ministre a, par ailleurs, assuré l’engagement du gouvernement de la République à l’accompagner dans le cadre  du partenariat existant entre les pouvoirs publics et les mouvements sportifs.

La compétition se poursuit ce mardi avec des matches importants pour les Congolaises et d’autres adversaires. 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Grace Denga ouvrant le bal de la compétition (Photo Adiac) Une vue des compétiteurs (Photo Adiac)