Candidatures à la présidentielle : Adolphe Muzito, Martin Fayulu et Samy Badibanga complètent la liste

Mercredi 8 Août 2018 - 18:50

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Des candidatures venues s’ajouter à celles déjà réceptionnées de Seth Kikuni, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Moka et Freddy Matungulu et autres.

C’est à une véritable course contre la montre que se sont livrés les derniers candidats à la présidentielle, ce 8 août, date fixée pour la clôture de l’opération de dépôt des dossiers de candidatures à la présidentielle et aux législatives nationales. Bien avant 16 h 30 (heure locale), la plupart des candidats à la présidence s’étaient déjà acquittés de ce devoir en se présentant à temps à la Céni. C’est notamment le cas d’Adolphe Muzito qui a été le premier à annoncer les couleurs en se pointant tôt le matin dans les locaux de la Centrale électorale. Récemment suspendu pour indiscipline par sa formation politique, le Parti lumumbiste unifié (Palu), c'est sous la bannière du regroupement « Nouvel élan » qu'il a déposé sa candidature.

L’homme continue à se prévaloir toujours du statut de membre du directoire du Palu, faisant ainsi fi de la sanction prise contre lui. Sa candidature, dit-il, fait suite à une option levée par le patriarche Antoine Gizenga qui a exigé au Palu de présenter des candidats à tous les échelons du pouvoir. « C’est ce que je suis en train de faire, voilà donc tout ceci en accord avec la base et le patriarche Antoine Gizenga », a-t-il déclaré à la presse au sortir de la Centrale électorale, tout en mettant au défi quiconque apporterait la preuve que le patriarche serait contre sa candidature.

S’inscrivant dans la logique d’une candidature commune de l’opposition, Adolphe Muzito a cependant insisté sur la nécessité de parvenir à un consensus sur la machine à voter ainsi que sur le fichier électoral pour des élections apaisées. « Vous connaissez les divergences au sein de la classe politique et sociale sur cette question de la machine à voter qui n’offre pas beaucoup de garanties mais qui ne permet pas non plus au grand nombre d’aller voter de manière la plus transparente et crédible possible, il en est de même pour le fichier électoral », a-t-il déclaré. Pour lui, ce consensus doit être dégagé le plus rapidement rapide.

L’ex-Premier ministre  a été suivi par Martin Fayulu. Le président de la Dynamique de l’opposition et du parti Ecidé (Engagement pour la citoyenneté et la démocratie) a également déposé sa candidature à la présidence de la République ce mercredi. Il a été rejoint par l’ex-Premier ministre issu de l’accord de la Cité de l’Union africaine, Samy Badibanga. Ce dernier a fait acte de candidature sous le label du regroupement politique les Progressistes dont il est président. Jusqu’à quelques minutes de la fermeture des bureaux de la Céni, d’autres candidats étaient encore en route vers la Centrale électorale obligée de jouer les prolongations.

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Adolphe Muzito s'exprimant devant la presse

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