CEEAC : adoption d'une charte graphique pour une gestion commune du patrimoine

Mercredi 18 Mai 2016 - 16:30

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C’est au cours du deuxième atelier du projet de mise en réseau des archives, bibliothèques et musées nationaux des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui a eu lieu à Libreville du 9 au 13 mai 2016, que les chercheurs ont adopté la charte qui permettra d'aboutir au réseautage effectif du patrimoine de cette institution sous- régionale.

 

 

Cet atelier s’est inscrit dans le cadre de la politique de mutualisation des informations en vue de les partager au bénéfice de la communauté des chercheurs des pays membres de la CEEAC. La République du Congo a été représentée à cette session par Brice Isinove Owabira, directeur du Centre national des archives et de la documentation.

Initié par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), et le Centre international de recherche, de documentation des traditions et langues africaines (Cerdotola), ce projet vise à créer une plateforme qui permettra aux institutions dépositaires des patrimoines archivistique, documentaire et muséal, de mettre à la disposition des citoyens des pays membres de la CEEAC via les technologies de l’information et de la communication, un panel de recherche visant à réduire les barrières qui freinent l’accès à l’information au sein des Etats membres de cette institution.

L’atelier de Libreville, qui fait suite à celui tenu du 15 au 17 septembre 2015 à Douala au Cameroun, a été axé sur l’harmonisation des pratiques devant guider le protocole de la mise en réseau des institutions en charge de la gestion archivistique, documentaire et muséale. Les participants ont adopté la charte graphique de la plateforme, le contenu des éléments de l’interface, et les logiciels à utiliser au sein des institutions (archives- bibliothèques, musées).

« L’atelier de Libreville nous a permis de mettre en place la charte qui sous-entend le travail que devra accomplir chaque institution pour aboutir au réseautage effectif », a déclaré Brice Isinove Owabira, avant d’ajouter : « Au regard de l’intérêt quie revêt ce projet, il revient au gouvernement de la République de prendre à bras le corps, la situation de la gestion de nos archives, bibliothèques et musées, qui pour intégrer un tel processus devaient être dotés des ressources adéquates pour s’affirmer et ne pas être en marge de ce rendez-vous de partage. Il s’agit notamment de construire des bâtiments adéquats, de les doter des équipements qui peuvent permettre à ces dernières de s’arrimer aux technologies de l’information et de la communication ».

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : Brice Isinove Owabira lors de l’atelier de Libreville

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