Centrafrique : de nouveaux soldats formés à manier des armes russes

Pour le chef d'état-major des armées, Ludovic Ngaïféï, il s'agit de renouer avec les fondamentaux de l'armée, dominés par l'entraînement et l'utilisation réelle de l'outil de travail. Parmi ces soldats en fin de formation avec les instituteurs russes, cent soldats sont issus du Bataillon d’infanterie territoriale 1 et trois cents autres du Bataillon d’infanterie territoriale 2. Ils viennent ainsi compléter les deux cents soldats de la première phase, sortis il y a trois mois, pour porter à six cents l’effectif des soldats des Faca immédiatement rendus opérationnels.

Suite à toutes ces formations, le chef d’état-major souligne que « La RCA dispose désormais de deux bataillons et demi prêts à avoir leur tableau d'effectif et de dotation correspondant à un homme et son équipement prêt pour une mission ».

Ces bataillons, faut-il le souligner, répondent aux exigences des Nations unies sur la levée partielle de l'embargo en vue d'équiper les troupes disponibles, également aptes à œuvrer, au besoin, aux côtés des Casques bleus de la Minusca.

Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, présent à cette fin de formation, voit se réaliser son rêve de doter son pays d'une armée de garnison au lieu d'une armée de projection. Même si l'armée centrafricaine renaît, relève le chef de l’Etat, beaucoup reste à faire en matière d'équipements et de logistique.