Centrafrique : des organisations internationales condamnent les violences du FPRC et de l’UPC

Lundi 27 Février 2017 - 11:54

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cééac), l’Union africaine (UA), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Union européenne (UE) et l’Onu ont fait de leur préoccupation sur la situation sécuritaire en Centrafrique, en particulier dans les préfectures de la Ouaka et de la Haute-Kotto.

Les cinq organisations ont condamné les dernières violences perpétrées par le Front populaire pour la renaissance de  Centrafrique (FPRC) et ses alliés, ainsi que par le Mouvement pour l’unité et la paix en Centrafrique (UPC), qui ont causé de lourdes pertes parmi les populations civiles, aggravant ainsi une situation humanitaire déjà alarmante, indique un communiqué.

Elles félicitent la Minusca pour son action en vue de « protéger des civils et aider à mettre fin aux violences dans les zones menacées par les belligérants ». Elles rappellent que toute attaque contre la population civile, le personnel des Nations unies et des organisations humanitaires « est passible de poursuites judiciaires, conformément à la législation centrafricaine et au droit international,  et saluent les mesures prises en vue du fonctionnement effectif de la Cour pénale spéciale ».

Pour ces organisations, « seul le dialogue, dans le respect de l’ordre constitutionnel et démocratique, permettra de trouver des réponses appropriées et durables aux préoccupations légitimes des différents acteurs centrafricains concernés ». Elles ont souligné l’importance de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation  et ont exprimé leur engagement à travailler « ensemble à l’aboutissement de cette initiative, en appui aux efforts du président Faustin Archange Touadéra, visant à promouvoir durablement la réconciliation et une gouvernance inclusive dans le prolongement des conclusions du Forum de Bangui ».

Elles ont enfin rappelé que les groupes armés qui se livreraient à de nouvelles violences courent le risque de s’exclure, d’eux-mêmes, de l’Initiative africaine et s’exposent à des sanctions internationales additionnelles.

Noël Ndong

Notification: 

Non